La Ville de La Louvière a présenté son PST, son plan stratégique transversal pour la mandature jusque 2030. Il se décline en quatre axes d’objectifs.
Ils les ont résumés de la sorte: être une ville dynamique et attractive, être une ville ouverte et solidaire, être une ville sûre et sereine et être une administration moderne et attentive à l’épanouissement de son personnel.
De nombreux points ont été mis à l’ordre du jour et présentés. Pour la plupart, ils s’inscrivent dans la continuité avec des aménagements ou des avancées.
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Le public cible des logements de l'Ecole Fidèle Mengal est connu
C’est le cas du réaménagement de l’Ecole Fidèle Mengal, à côté la salle Bouvy. On sait depuis plus d’un an que l’établissement va être réhabilité en une vingtaine de logements. Les travaux en partie subsidiés par la Wallonie ont d’ailleurs débuté au printemps.
Ce mardi matin, le Bourgmestre Jacques Gobert (PS) a parlé des futurs résidents : des jeunes.
"On veut que les jeunes qui quittent la Ville de La Louvière pour leurs études y reviennent s’installer", explique-t-il. "L’idée est de leur proposer des logements de qualités à des prix intéressants pour qu’ils reviennent dans un endroit situé entre les deux gares, à proximité d’infrastructures sportives. On doit encore trouver les modalités d’accès à ces logements. C’est un défi pour rendre notre ville plus attractive pour nos jeunes."
Rendre notre ville plus attractive pour nos jeunes est un défi.
La mobilité est un axe important, des revendications à la Région
Les voiries ont aussi eu droit à un exposé assez large lors de la présentation. La vitesse est d’ailleurs l’une des ennemies à combattre.
"La mobilité est un enjeu important et elle a un problème : la vitesse", se plaint le Bourgmestre. On peut prévoir des dispositifs et on investit dans les radars répressifs ou préventifs même si cela nous coûte, 100 000€ à chaque fois."
Au delà de la vitesse, des projets pour améliorer la mobilité sont aussi sur la table. Notamment autour du Pont Capitte, qui est toujours en cours de travaux.
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"Quand on vient d’Houdeng vers le Pont Capitte, on s’engouffre dans un goulot d’étranglement car on vient d’une voie à trois bandes (avec une réservée aux bus) et en sortant du Pont, le nouveau disposera de trois bandes, on se retrouve face à deux. On ne fait donc que déplacer le problème de 100 m. On pense à construire un rond point dans le carrefour avec la rue des Rivaux et de la Grande Louvière. Il est impératif que la région (NdlR : car route régionale) le prenne en charge. C’est une revendication que nous portons. Il s’agit-là de cohérence dans les investissements. Comme le prolongement du contournement du Boulevard Urbain Est. Personne ne comprendrait qu’on ne le fasse pas. Notre attention sera aussi portée sur les rues Sylvain Guyaux et Albert 1er et d’autres encore. Nous avons beaucoup de routes régionales."
L'idée du rond point en sortant du Pont Capitte, il est important que la Région le prenne en charge.
Pour porter à bien ce PST, la Ville de La Louvière annonce un budget de deux millions d’euros par an hors subsides qu’ils ne peuvent pas estime.
Un PST ajustable d'ici la fin de la mandature
"Le PST se veut prudent et réaliste mais résolument ambitieux", comme indiqué dans la présentation. "On ne peut réaliser ces projets que si nous avons les moyens", affirme le bourgmestre socialiste. "Soit, nous trouvons le financement en interne, soit on bénéficie des subsides. Ceux qui concernent le PDU, le programme de Développement Urbain (NdlR : autrefois la politique des grandes), nous disposons d’une enveloppe de 8,5 millions de subsides pour pouvoir faire fonctionner les projets. Pour le PST, nous avons des sources de financement dont le montant est encore inconnu aujourd’hui. Nous avons toutefois prévu dans notre enveloppe budgétaire, avec toutes les économies à faire, une somme de deux millions par an pour réaliser les projets. C’est bien d’avoir des projets mais il faut pouvoir les financer. On s’est assuré de la faisabilité des projets."
Il est important de voir cela comme une nouvelle étape.
Cette présentation a été appuyée évidemment par l’autre partenaire de la majorité, le MR. D’ailleurs, Olivier Destrebecq, l’Echevin des Finances, a tenu à préciser qu’il a "l’intime conviction que ces axes répondront aux priorités de la population louviéroise, aux besoins des Louviérois. Mais en même temps, nous sommes confrontés à des contraintes, venues de niveaux de pouvoirs supérieurs. Il est important de voir ça comme une nouvelle étape."
Pour rappel, tout cela doit se faire dans un contexte budgétaire toujours étriqué.
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