Ils étaient 30 000 à manifester aujourd'hui dans les rues de Bruxelles. Ceux et celles de la région du centre étaient également présents. L'objectif : montrer leur mécontentement face aux nouvelles mesures souhaitées par le gouvernement.
Dans la foule, les slogans se suivent et se ressemblent. Les enseignants sont venus manifester par dizaines de milliers dans les rues bruxelloises. Au-delà des pancartes et des cris de ralliement, il y a ceux qui ont choisi les accessoires pour faire passer leur message.
"On est tous dans le même métier. On manifeste pour notre métier, mais aussi pour les enfants."
Les enseignants de la région du centre ont également fait le déplacement pour faire entendre leur mécontentement. Notamment en ce qui concerne les économies dans le secteur de l’enseignement qualifiant.
"On va amputer de 3% de moyens. C'est inacceptable."
Autre revendication des manifestants : la fin des nominations pour laisser place à des CDI. Une mesure jugée beaucoup trop floue.
"C'est un point d'interrogation. On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé, quelle va être la garantie salariale ?"
La tension est montée d’un grand devant le siège du mouvement réformateur. L’un des deux partis aux commandes du gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles. Des œufs ont d’ailleurs été lancés contre la façade. Des policiers anti-émeutes étaient sur place.
"C'est un moment important parce qu'on a pu marquer notre insatisfaction par rapport aux mesures. On se bat contre leurs idées, pas contre les personnes. Mais contre les idées, on va se battre coûte que coûte."
Demain, la grève continue. Pas de manifestation dans les rues de Bruxelles, mais plusieurs piquets de grève seront organisés partout dans la région.
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