A La Louvière, c'est l'inquiétude pour l'école communale fondamentale de La Grande Louvière. L'implantation pourrait fermer ses portes d'ici au 1er octobre. Il y a 13 enfants inscrits à l'école maternelle. Et il en faut 16 pour garder l'école ouverte.
L’école communale fondamentale de la Grande Louvière vit des jours incertains. Malgré une équipe pédagogique motivée et des infrastructures fraîchement rénovées, l’établissement ne compte actuellement que treize élèves en maternelle, bien en dessous du seuil légal fixé à seize. Si d’ici le 1er octobre, le nombre d’inscriptions n’augmente pas, l’école devra fermer définitivement ses portes.
« Le décret est vraiment très clair. Si nous sommes en dessous de seize, nous devons impérativement fermer l’école », rappelle Leslie Léoni (PS), échevine de l’enseignement. « La situation est frustrante. Nous savons que de nouveaux enfants auront bientôt 2 ans et demi et pourraient être inscrits, mais si nous avons déjà fermé, ce ne sera plus possible. »
Une mobilisation urgente
Face à cette menace, parents, enseignants et autorités locales tentent le tout pour le tout. Trois nouvelles inscriptions suffiraient à sauver l’école. Mais le temps presse : la date limite approche et la fermeture serait irréversible.
« Je ne m’attendais pas à une telle situation », confie Anne Claes, directrice de l’école du Canal et de la Grande Louvière. « D’autant plus que nous avons une très belle infrastructure, entièrement rénovée. C’est incompréhensible et triste. »
Un contexte défavorable
Plusieurs facteurs expliquent cette baisse de fréquentation : la diminution du taux de natalité, le départ d’une enseignante très appréciée vers une autre implantation, suivi par certaines familles, ainsi que la concurrence des établissements voisins relevant d’autres réseaux. La Grande Louvière fait partie des écoles dites de catégorie 3, situées dans des zones densément peuplées où la Fédération Wallonie-Bruxelles limite le nombre d’implantations.
« Si l’école ferme au 1er octobre, il n’y aura pas de retour en arrière », insiste Leslie Léoni. « Avec entre 16 et 20 élèves, nous aurions pu bénéficier d’un sursis, comme pour l’école du Marais. Mais avec seulement treize inscrits, la loi ne nous laisse aucune seconde chance. »
Une attente angoissante
Pour les familles et les enseignants, l’incertitude est lourde à vivre. Chaque nouvelle inscription compte et pourrait changer le destin de l’école. La date du 18 septembre sera un premier tournant, car c’est à cette échéance que le nombre définitif d’élèves sera évalué. En attendant, la communauté scolaire garde espoir. Une poignée d’enfants pourrait suffire à sauver l’école de la Grande Louvière.
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