INFO ANTENNE CENTRE - Coup d’arrêt pour les Ateliers des Remparts à Binche. Des riverains ont déposé un nouveau recours auprès du Conseil d’Etat contre le permis délivré au groupe Bartolas.
Le projet des Ateliers des Remparts vise la construction de 160 appartements, 400 places de parking et 7000m2 de commerces dans le centre-ville Binchois.
C’est donc un nouveau rebondissement qui vient secouer les promoteurs du projet des Ateliers des Remparts. Alors qu’il avait reçu le feu vert de la commission régionale des implantations commerciales, en août dernier, après une saga jalonnée de recours, c’est une nouvelle procédure qui bloque le dossier du groupe Bartolas. Ulrïch Bartolas, administrateur délégué de l'entreprise explique :
Nous venons d'apprendre que les 5 riverains qui sont contre le projet, depuis quelques années, ont redéposé un nouveau recours au Conseil d'État. Les motifs, c'est de dire une nouvelle fois qu'on n'a pas été au bout de nos études obligatoires. En résumé, nous n'aurions pas été suffisamment précis et professionnels dans la procédure.
Des arguments fermement contestés par un Ulrich Bartolas en colère.
Ça devient de l'acharnement, ça devient honteux. Ils disent parler au nom de l'ensemble de la population, donc de tous les Binchois. Mais non. Ce sont 5 privés qui sont en bordure du projet et qui vont chercher de mauvais arguments et de mauvaises solutions. On a tous le droit de faire entendre ses intérêts. La loi est faite pour ça. Mais à un moment donné, quand votre procédure est refusée quatre fois, est refusée, ça devient de l'acharnement thérapeutique et ça devient lassant pour tout le monde.
Lancé en 2017, le projet des Ateliers des Remparts avait reçu un premier permis en 2022. Trois ans plus tard, c’est une impression de stagnation qui s’impose à Ulrich Bartolas.
Au risque de faire plaisir à ces 5 riverains, je suis fatigué et lassé. Et d'ailleurs, je demande à la population de se manifester et de nous soutenir. Parce que j'en ai marre d'entendre que ces 5 personnes osent dire qu'elles parlent au nom de la ville. Ça suffit ! Il faut leur montrer qu'elles ne parlent qu'en leur intérêt personnel.
Contacté par nos soins, le comité de riverains n’a pas souhaité s’exprimer avant la tenue d’une réunion entre ses membres et son avocat. De son côté, malgré la lassitude, le promoteur se dit déterminé à conduire le projet à destination. Reste à voir si le chemin se comptera en mois ou en années.
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