Samedi dernier, le premier Urban Day mettait à l'honneur les arts urbains. Cet événement organisé à Soignies était d'autant plus particulier pour l'une des têtes d'affiche qu'il coïncidait avec la sortie de son deuxième album. Melfiano rappeur sonégien qui plus est, revient avec Vamos. Audrey Decroës, Yvan Duc et Flavio Marullo ont suivi l'artiste pour en savoir plus sur ce nouveau projet.
Rappeur depuis plus de dix ans. Melfiano a vécu une journée très marquante ce 23 avril. Une date très attendue, pour plusieurs raisons. L'émotion était au rendez-vous. Pas stressée, mais plutôt pressé de partager le fruit de son travail.
« Je me sens comme un gosse dans un magasin de bonbons, comme on dit. Donc c'est la sortie du projet Vamos qui est sorti à minuit sur toutes les plateformes. Et puis c'est l’Urban Day festival, dans ma ville Soignies. Donc c'est un très grand jour pour moi. Je suis vraiment enchanté. En plus, il y a du monde, tout se passe bien, c'est parfait » partage Melfiano, quelques heures avant son concert.
Le public a effectivement répondu présent pour ce concert. Dès le premier morceau, une symbiose s'installe. Une belle rencontre qui tient toutes ses promesses.
« Monter sur scène, c'est la partie la plus importante du processus dans le sens où c'est la récompense. Ça commence avec l’écriture chez toi tranquillement. Puis, tu fais toute la partie studio qui est très chouette aussi. Et vraiment, délivrer le morceau, le contact avec le public, c'est bien. C'est vraiment ce trait d'union là, le live » ajoute le rappeur.
L'euphorie du concert passé, nous retrouvons l'artiste quelques jours plus tard, toujours à Soignies, dans le quartier où il a grandi. Occasion de découvrir plus avant son univers. Vamos est le nom de son nouveau projet musical ou quand ses origines espagnoles et le message positif qu'il porte se rejoignent.
« Je fais un rap de proximité, donc avec des thèmes qui racontent un petit peu le quotidien de chacun. J'essaye de le sublimer comme on dit, de le rendre un petit peu poétique. Tout le projet a été produit par El Gaouli, le beatmaker avec qui je travaille. Il est parisien et c’est lui qui compose, qui plante le décor de mon univers » explique Melfiano.
On ne vit qu'une fois ; le lâcher prise ; aller de l'avant, voici quelques-uns des thèmes abordés par Melfiano. Bien sûr, il y en a d'autres qui font écho à notre quotidien. Pas étonnant donc que le public du chanteur soit très diversifié.
« J'ai d'abord ceux qui aiment le rap, un petit peu plus niché, un petit peu plus authentique, parce que c'est mon école de base. Mais après, j'aime aussi faire des morceaux légers. Je n'ai pas peur de le dire parce que la musique, c'est aussi quelque chose de distrayant. Et du coup, je me suis retrouvé vraiment à toucher des gens qui n'écoutaient pas que du rap. Il y a beaucoup de personnes qui m'écoutent et je suis, entre guillemets, le seul rappeur qu’ils écoutent. J'ai vu une grosse différence dans mes concerts où tu as maintenant des jeunes bien évidemment, mais aussi des gens de 40 ans qui viennent avec leurs enfants. Parfois, ce sont les enfants qui aiment et qui font découvrir à leurs parents. De plus, ce ne sont pas que des garçons qui m'écoutent, donc il y a vraiment un mélange de tout et je trouve ça très intéressant. Je suis très fier de ça » conclut l’artiste.
L'album étant sorti, l'étape suivante est d'ores et déjà lancée. Les concerts qui emmèneront l'artiste non seulement chez nous, mais également chez nos voisins français. Vamos !
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