Visite de chantier sur le Pont Capitte. Le ministre de l’Infrastructure, François Desquesnes, a rencontré les responsables du remplacement du vieux pont pour faire le point sur l’avancement des travaux dont la fin est toujours prévue pour février 2027.
Le vieux pont de 1933 vit ses dernières semaines. Le chantier de démolition entamé l’an passé se poursuit. Accompagné de responsables du SPW et de l’entrerpise, le ministre de l’Infrastructure s’est fait présenter l’avancement du chantier. Une fois les impétrants (eau, gaz et électricité) déplacés la démolition pouvait commencer. Aujourd’hui, on en est au démontage des éléments amiantés. Avec toutes les mesures de précaution qui s’imposent, rassure Stéphane Vercruysse du SPW « Ouvrages hydrauliques ».
Il n'y a pas de risque pour la population parce qu'en réalité, l'essentiel du désamiantage va se faire dans des ateliers fermés loin d'ici. Et la seule chose qu'on fait ici, c'est préparer des zones de découpe, donc des toutes petites zones sur lesquelles on va découper les pièces pour pouvoir enlever le pont par morceaux. Et ces zones de découpe sont préparées à l'avance selon une procédure qui est validée par les autorités fédérales. Donc c'est quelque chose qui est très, très surveillé.
Les éléments amiantés seront évacués par bateau depuis l’ascenseur n°1. C’est par cette voie qu’arriveront aussi les éléments du nouveau pont. Un plan de transport a été conçu pour réduire les émissions de CO2, se réjouit le ministre de l’Infrastructure, François Desquenes.
Aujourd'hui, en Wallonie, on essaye de développer des chantiers où il n’y pas que le prix qui compte, mais également la réduction des émissions de CO2. Et ce qu'on constate, c'est que sur ces chantiers, finalement, la réduction de CO2 va également avec les prix les plus bas du marché. Et donc c'est gagnant sur le plan économique, mais également sur le plan environnemental.
Et ici, à La Louvière, finalement, c'est un chantier exemplaire qui est en train de se mettre en œuvre.
Parmi les prochaines étapes du chantier, un impressionnant détournement. Le ruisseau du Thiriau prendra la place de la rue Ameye et la voirie prendra la place du ruisseau.
L’objectif, c'est de ramener le pont à un niveau plus bas que ce qu'il est actuellement. Et l'idée, c'est de pouvoir s'en brancher sur le futur, sur la future chaussée ou d'une manière qui soit sécurisée. Mais le pont, il va quand même permettre un passage des bateaux à 2,5 mètres de haut. Donc il y a quand même de très légères rampes.
Dès lors, détaille Stéphane Vercruysse, pour que la rue ne vienne pas buter sur cette petite rampe, il fallait la déplacer légèrement. Et on va la mettre à peu près à la place du ruisseau actuel et on va ramener le ruisseau sur le tracé de la rue actuelle.
Le chantier d’un coût de 19.000.000 d’euros devrait se terminer en février 2027 si tout se passe comme prévu. Mais le SPW assure prudemment que l’on peut se montrer relativement optimiste pour les échéances
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