Ce jeudi soir, la commune d'Estinnes a accueilli une réunion entre agriculteurs et riverains et cela dans le cadre des missions de Collège des agriculteurs, une interface entre les producteurs, les pouvoirs publics et les acteurs des filières.
Dans la commune d’Estinnes, on compte plus de 80 agriculteurs pour 8000 habitants. Un certain nombre d’exploitants qui sentent un peu le lien rompu avec la population.
Soit parce que les habitants ne les connaissent pas, soit parce que certains conflits peuvent éclore par endroits.
C’est pour comprendre les raisons de ce désamour que les exploitants avaient répondu présent à la réunion Agriculteurs-Riverains du Collège des agriculteurs à Estinnes ce jeudi.
"On s'est un peu détaché des valeurs d’il y a 30-40 ans. Il n’y a plus la recherche de qualité, du contact humain. A travers ma ferme, c'est ce que j'essaie de faire revivre. Que dois-je faire de plus pour que les gens reviennent?", se demande Malaurie Heulers (Ferme Heulers&Fille à Peissant).
Sollicité par la commune d’Estinnes, le Collège des agriculeurs en était déjà à sa troisième étape dans la cité des Eoliennes après une réunion avec les agriculteurs fin 2024 et une enquête publique publiée sur le site de la Commune.
Cette réunion avec les riverains, c’était donc une première du genre en Wallonie car le Collège des agriculteurs travaillent avec des dizaines de villes wallonnes. Le constat est identique partout.
"On constate en effet une déconnexion, confirme Patrick Tahon, chargé de mission au Collège des agriculteurs. Avant, tout le monde avait toujours des grands-parents qui étaient agriculteurs. Maintenant, c’est moins le cas."
Si le métier reste indispensable, il est soumis à énormément de règles et de contraintes. L’évolution est donc inévitable pour survivre. C’est dans ce cadre que le Collège des agriculteurs avait invité Maxime Janssens.
A 25 ans, il gère depuis quelques années la ferme héritée de son papa à Mettet, de plus de 190 ha. Il a fait le choix de la diversification : agriculture conventionnelle, bio, noisette, vigne…
"Les seuls encore une place, ce sont ceux qui ont pu transformer quelque chose dans leur modèle. Tant qu'on change, c’est une garantie d'avenir", affirme-t-il.
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