Le bourgmestre Jacques Gobert et les membres du collège communal ont profité des vœux à la presse de ce mercredi pour dresser un rapide bilan de l’année écoulée et pour évoquer des projets concrets de 2020.
Selon le bourgmestre, l’année 2019 a été surtout une année particulière, une année de transition, qui a permis au collège communal largement renouvelé de s’installer et de prendre ses marques. De solides formations ont ainsi été dispensées, en collaboration avec l’Union des Villes et Communes de Wallonie, pour que les échevins et président de CPAS soit dûment informés des usages et procédures en matière de gestion publique. L’année 2019 a aussi été mise à profit pour établir le Plan Stratégique Transversal, la feuille de route pour la mandature.
En termes d’investissements quelque 49 millions d’€ sont inscrits au budget 2020. Dans ses compétences, chaque échevin est invité à pointer un élément concret et emblématique.
Françoise Ghiot épingle le LoupsTic, le plan numérique des écoles communales qui doit ancrer chaque élève dans l’ère digitale avec les outils et appropriés. Investissements en matériel et engagement d’une personne assurant le suivi technique sont prévus.
Pour Laurent Wimlot, l’institutionnalisation de la participation citoyenne est au cœur du dispositif louviérois, par l’organisation de séances publiques de présentation du budget, par des forums citoyens réguliers, par la création de panels citoyens et par la mise en place d’un budget participatif annuel.
Pour Antonio Gava, 2020 sera marqué (enfin !) par l’amélioration des infrastructures footballistiques de Maurage. Nouvelle buvette et nouveaux vestiaires seront érigés sur fonds propres dès le printemps pour un montant d’un million d’€.
Nancy Castillo insiste quant à elle sur un sujet parfaitement dans l’air du temps ; la nature et sa préservation. Un Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) vise à préserver et à améliorer la biodiversité de la ville.
Pascal Leroy salue le début de l’aboutissement du projet du quartier du Bocage. Ce projet de longue haleine, soutenu par des fonds Feder, vise à désenclaver et à viabiliser le quartier situé à l’arrière du Point d’eau. La SPAQUE vient de commencer les travaux d’assainissement et de démolition des anciens bâtiments industriels qui s’y trouvent. Le nouvel espace sera dédié aux loisirs et activités récréatives.
Emmanuelle Lelong met en avant les projets numériques en lien direct avec les citoyens. Après l’ouverture d’un e-guichet au sein de l’administration, il est question de créer une application pour Smartphone destinée à accroître l’accessibilité des services communaux. Un Wifi urbain gratuit sera également développé dans quelques zones de la ville ( MiLL, Daily Bul, Centre de la Gravure, Keramis, Bois-du-Luc, place Mansart, place Maugrétout, place Communale).
Leslie Leoni confirme qu’une étude visant à la reconversion de la scène culturelle « le Palace » va être menée en 2020. L’objectif est de dédicacé le lieu aux artistes locaux.
Nicolas Godin, en charge du Plan de cohésion sociale, insiste sur l’approche novatrice « Housing first » qui vise l’insertion sociale des personnes sans-abri les plus fragiles par l’octroi d’un logement et par un accompagnement individualisé.
Enfin, le bourgmestre Jacques Gobert, dévoile les premiers visuels qui montrent ce que deviendra la gare du centre dans quelques mois. La fonction de gare sera maintenue, tout comme la fresque qui se trouve dans la salle des pas perdus. Un bureau de police, accessible 24h/24 complètera l’infrastructure.
M.B.