Dossier accessibilité PMR : nous avons rencontré Guido, un Louviérois pour qui dès la sortie de son domicile le parcours du combattant débute. Bordures trop hautes, trottoirs dégradés, passages piétons mal placés, tout cela rend bien compliqué et dangereux ses sorties.
A 68 ans, Guido, qui fut jusqu’à ce que la maladie le frappe un joggeur de haut niveau, est confronté à un véritable gymkhana dès qu’il sort de chez lui. En quelques centaines de mètres, il dresse un tableau édifiant des difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite. Premier danger : ces trottoirs aux dalles cassées, irrégulières, plus à niveau.
« Moi, ça me pose problème parce que mon pied droit ne se lève pas bien et donc j'accroche au fur et à mesure de la fatigue. Il faudrait peut-être réaménager un petit peu les trottoirs et peut être faire des trottoirs en macadam. »
Quelques dizaines de mètres plus loin, un passage piéton. Le dispositif est censé assurer une traversée relativement sécurisée de la route régionale. Pour autant que l’on puisse franchir cet obstacle pour une personne à mobilité réduite que constitue ce genre de bordure. Une quinzaine de centimètres, c’est énorme.
« C'est un souci, même devant les écoles. Il y a des passages pour piétons, mais ils ne sont pas biseautés non plus. Donc pour les personnes en situation de handicap, c’'est vraiment problématique », constate chaque jour le vice-président du Conseil consultatif pour l’intégration des personnes en situation de handicap de La Louvière.
Guido souhaite aussi que les places de parkings réservées aux handicapés soient systématiquement peintes en bleu, ce qui inciterait les indélicats à les respecter. Autre simple petite action à faire : inviter les automobilistes à ne pas avancer le porte-à-faux des voitures au-dessus de l’accotement.
« Notamment des panneaux quand c'est nécessaire pour éviter que les gens ne s'aventurent qui ne s'avancent trop sur le trottoir parce que sinon ça pose des problèmes. Comme ici pour le passage d'une voiturette, une personne handicapée, une poussette. Voilà, ce sont des petites choses qu'on peut aménager et qui faciliteraient beaucoup la vie des personnes à mobilité réduite. »
Guido Busu constate que les aménagements PMR au centre-ville sont plutôt corrects. Mais la rue de l’Olive est une voirie régionale, ce qui complique la situation.
« Et j'ai contacté Monsieur le Bourgmestre à ce sujet-là et ils sont venus voir. Mais ça fait quand même quelques années que ça dure et il faudrait quand même prendre les devants et faire le nécessaire pour aménager ces trottoirs qui sont relativement dégradés. »
Contacté par nos soins, l’Echevin des Travaux assure que l’administration wallonne des Routes connait le dossier et qu’une réunion pour relancer la demande louviéroise aura lieu prochainement.
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