Plan Oxygène : Jacques Gobert s'offusque des conditions imposées par Belfius

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Mauvaise nouvelle pour les finances communales à La Louvière. La banque Belfius qui doit participer au financement de certaines grandes villes wallonnes ne prêtera qu'une petite partie des montants initialement prévus. Une différence qui pour la cité des loups s'élève à plusieurs millions d'euros.

Après le refus d'ING de financer le Plan Oxygène de plusieurs villes dont La Louvière, une solution avait finalement été trouvée avec Belfius mais la banque ne prêtera finalement qu'une partie des montants initialement prévus. Autant dire que du côté des bourgmestres des villes concernées, c'est la soupe à la grimace.

« Belfius propose 2,7 millions d'euros alors que 16 millions d'euros devaient en principe arriver dans l'escarcelle louviéroise. Nous sommes surpris de cette grande différence », déplore le bourgmestre louviérois Jacques Gobert.

Nouveau coup dur pour le budget louviérois déjà en difficulté. Et ce n'est pas tout puisque pour octroyer son prêt, la banque impose des conditions particulièrement strictes.

On nous demande par exemple de remplacer les policiers par des gardiens de la paix. On doit également éteindre l'éclairage public sans mettre la sécurité publique en péril et on ne pourra plus non plus nommer les agents. C'est purement démagogique !

Une bonne nouvelle pour les communes ?

Du côté du cabinet de François Desquesnes, la nouvelle est accueillie plus positivement. Ce serait en réalité une bonne nouvelle pour les communes dont le montant prêté est moindre. En clair, cela signifie que leur déficit prévu sur base des 4 P (police, pompiers, pauvreté et pensions) est inférieur aux prévisions établies en 2021.

Quant aux conditions de Belfius, élaborées en concertation entre le CRAC et les Banques, elles viseraient à responsabiliser les dépenses communales.

Il s'agit d'obligations de moyens, au choix des communes pour autant qu'elles restent dans leur trajectoire (obligation de résultat). Les communes peuvent demander une dérogation pour autant qu'elle compense l'obligation non exécutée.


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