
Un arrêt de travail s'est déroulé ce jeudi 10 avril dans l'entreprise sidérurgique NLMK. Un préavis avait été déposé. L'activité a repris ce vendredi 11 avril à 6h. Un calendrier de concertation a été établi entre la Direction et les syndicats
Ce jeudi 10 avril, un arrêt de travail s'est déroulé toute la journée au sein de l'entreprise sidérurgique louviéroise NLMK. Un préavis de grève avait été déposé. L'activité a repris ce vendredi 11 avril à 6h. Il s'agissait d'une action organisée en front commun syndical avec la FGTB Métal, la CSC et la CGSLB.
Inquiétudes au sein du personnel. Concertation sociale entre la direction et la délégation syndicale
Les causes de ce mouvement de mauvaise humeur sont multiples.
"Il y a plusieurs raisons. Parfois, cela peut s'expliquer par de la mauvaise organisation mais l'inquiétude vient du fait qu'en 2028, on ne pourra peut-être plus importer des brames russes. Dans un tel contexte international, que va devenir notre activité sidérurgique" nous explique Fabrice Stevens pour la CSC et qui s'exprime au nom du front commun syndical.
La délégation syndicale souhaite positiver et affirme qu'il y a une véritable volonté de résoudre ces différents problèmes. Sans toutefois nous donner plus de détail. Nous avons aussi contacté la direction qui nous confirme deux informations.
"Premièrement, le préavis de grève a bel et bien été levé. Deuxièmement, un calendrier de négociations - discussions a été établi entre la direction et la délégation syndicale. Il est vrai que nous avons été étonné par cet arrêt de travail" affirme Adrien Fable, responsable communication pour NLMK Europe.
Par ailleurs, une source interne à l'entreprise nous explique une autre réalité.
"Certains responsables de production - principalement des ingénieurs français - sont trop technocrates et ne connaissent pas la réalité de la production industrielle. Et de nous expliquer "Nous avons eu un changement technique au niveau de la nouvelle ligne TCC et certains outils n'étaient pas compatibles. Nous avons eu de la casse technique. Il y a aussi une concurrence interne au sein de notre personnel. Près de 25% des ouvriers sont du personnel intérimaire. Parfois, ils travaillent depuis plus de huit ans pour un salaire beaucoup moins élevé. Ce n'est pas normal. Enfin, certains responsables sécurité sont parfois à la limite du harcèlement" nous explique anonymement cette source interne.
Le site de NLMK La Louvière emploie 420 ouvriers.
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