Ce dimanche, des gens du voyage ont débarqué sur un site Seveso situé à Marche-lez-Écaussinnes. Malgré la décision du tribunal de Mons d'ordonner la libération des lieux sous peine d'une astreinte de 500 euros par jour, ils n'ont toujours pas bougé.
Ce dimanche 31 août, une quarantaine de caravanes de gens du voyage ont débarqué sur un site Seveso situé rue de la Ghellerée. La zone de Police de la Haute Senne a rapidement été prévenue, tout comme le propriétaire du site.
C'est la troisième fois en quelques mois que des gens du voyage s'installent dans la cité de l'Amour. En mai dernier, 150 caravanes avaient déjà établi leur camp au même endroit, laissant derrière eux de nombreux détritus.
La justice ordonne la libération immédiate des lieux
Afin que les gens du voyage soient expulsés de leur site Seveso, la société Google a intenté une action en justice.
Le lundi 1er septembre, le tribunal de Mons a rendu sa décision et a donné raison à la multinationale. Le juge a ordonné la libération immédiate des lieux, sous peine d'une astreinte de 500 euros par jour en cas de non-respect.
Les gens du voyage toujours présents sur le site
Un verdict qui ne semble pas inquiéter outre mesure les gens du voyage puisque ces derniers n'ont toujours pas quitté les lieux. S'ils ne lèvent pas rapidement le camp, le tribunal autorise un huissier de justice et les forces de l’ordre à se rendre sur place.
À la demande du bourgmestre écaussinnois Sébastien Deschamps, interpellé par ces arrivées à répétition de gens du voyage à Marche-lez-Écaussinnes, un point a été ajouté à l'ordre du jour du prochain conseil d'administration de l'intercommunale IDEA afin d'examiner en profondeur les conditions d'accès de ces zonings.
Sur le même sujet
Recommandations
TotalEnergies Feluy : le front commun syndical suspend son action
Morlanwelz: un "parking minute" pour dynamiser le commerce local
La Louvière: Impact de la hausse de la TVA sur le "Stuart"
La Louvière : 40 caméras de surveillance supplémentaires