L’objectif des sanctions économiques prises par l’Union européenne est d’affaiblir la capacité russe à financer la guerre en Ukraine. Parmi l’arsenal de sanctions, deux étaient a priori susceptibles d’avoir des conséquences sur l’activité économique de notre région. Le géant russe NLMK possède en partenariat avec la Région wallonne, 51 % des usines de Clabecq, Manage et La Louvière qui emploient 1100 personnes.
En mars dernier, un premier train de sanctions interdisait l’importation d’acier russe dans l’Union. Or l’acier, c’est la matière première des usines belges qui transforment les brames en tôles pour l’industrie automobile ou l’électroménager par exemple.
Et ces brames sont fabriquées en Russie. Ces produits non finis font partie de ceux dont l’importation est encore permise en Europe.
Chez NLMK-La Louvière, on assure que l’approvisionnement ne pose dès lors aucun problème et que les sanctions n’ont aucun impact sur la production.
La dernière mesure qui aurait pu toucher la production est l’interdiction pour les bateaux sous pavillon russe d’accoster dans l’Union.
A ce propos aussi, on nous précise chez NLMK que la sanction, entrée en vigueur dimanche, n’aura aucun impact sur les activités du sidérurgiste russo-wallon. Les brames produites en Russie sont bien acheminées par bateau mais aucun, même avant la crise, ne navigue sous pavillon russe, tient à préciser NLMK-La Louvière.
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