En attendant la reprise de la navigation touristique sur le canal du Centre historique, les aménagements à l’intention des plaisanciers et de l’exploitant des croisières se poursuivent. Plusieurs pontons et taquets d’amarrage ont été installés le long des berges et devant les ouvrages d’art. D’autre part, des centaines d’arbustes ont été plantés à proximité de l’ascenseur de Thieu.
Classé par l’Unesco patrimoine mondial de l’humanité, le canal historique n’a présent plus qu’une vocation touristique et culturelle. La Wallonie, gestionnaire du site, procède à des aménagements visant à rendre plus confortables et sûrs les embarquements sur les péniches. Exemple à l’ascenseurs n°3, on a remplacé le ponton et doublé sa longueur.
A la Cantine des Italiens, port d’attache des petits bateaux électriques, c’est aussi un ponton neuf et sécurisé qui est en cours d’aménagement. Devant les ouvrages d’art, une nouveauté répondant à la demande des plaisanciers, des taquets d’amarrage.
« L’objectif est aussi de rendre le canal plus agréable à la navigation. Et pour ce faire, développe Dominique Denis, ingénieur aux Voies Hydrauliques de Mons, les plaisanciers qui viennent visiter cette belle région pourraient, devant ces ouvrages, s'arrêter, se mettre l’amarre en attendant que l'ouvrage soit manœuvré sans devoir laisser leur moteur tourner, ce qui est un bienfait pour tout le monde et pour l'environnement également. »
Coût de ces multiples équipements : 300.000 euros htva. Mais ce n’est pas le seul chantier sur les berges. Quelque 70 peupliers malades ont été abattus à l’ascenseur n°4. Le programme de replantation (80.000 euros) prévoit un remplacement des vieux peupliers qui longent le canal.
«Nous tentons de planter des arbres qui ne risqueront pas d'avoir les mêmes maladies que celles que nous avons connues. Alors, en somme, il y a eu 19 arbres qui ont été définis comme grands arbres et 496 petits arbustes qui ont été replantés à la place des 70 arbres qui ont été abattus. »
Enfin d’ici peu, il faudra dire adieu à la Benjamine. Cette péniche non-motorisée, longue de 38 m, de 300 tonnes et datant de 1897 faisait office de ponton à l’ascenseur n°3. Elle partira bientôt à la casse.
«Il y a une vingtaine d'années que la Région wallonne s'est rendue propriétaire de ce bateau. Un bateau qui n'avait pas de moteur, qui n'avait pas en soi de destination touristique définie. Et donc, à la suite de divers constats de fuite, le fond de ce bateau ayant été bétonné, rendant les interventions sur la coque excessivement difficile et coûteuse, se désole Dominique Denis, on a été contraint de faire un marché de ‘’déchirage’’ ».
Après des travaux de maintenance aux ouvrages d’art qui avaient pris du retard, la navigation devrait reprendre ce weekend. Des derniers tests avant la remise en service sont en cours.
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