Braine-le-Comte : fin de la période d'abattage au bois de la Houssière

par

AVC-ACT-092968

Lancer la lecture
Mettre en pause
Mettre en pause
Lancer la lecture
Début de la vidéo
Avancer (10 Secondes)
live
Activer le son
Niveau du volume
Activer les sous-titres
Sélection de langue
×
Sélectionner la qualité de la vidéo
Afficher en mode plein écran
Quitter le mode plein écran

Le bois de la Houssière a connu des dernières semaines d’importants travaux d’abattage. Les coupes qui ont été effectuées, bien qu’impressionnantes, répondent à une gestion normale de l’exploitation forestière.

Profitons de l’arrivée du printemps et promenons-nous dans le bois. Un bois de la Houssière où des abattages conséquents viennent de se terminer. Le 1er avril commence la période de nidification et les abattages sont interdits jusqu’en août. Les grumes ont été évacuées et seules restent les traces laissées par les exploitants. Beaucoup de Brainois se sont inquiétés de l’importance des coupes effectuées dans leur bois. Les explications de Tom Drygalski, chef du cantonnement de Nivelles du Département Nature et Forêts.

Nous sommes dans une opération tout à fait normale. On est dans une exploitation forestière tout à fait classique. Certes,  c'est vrai que ça peut paraître impressionnant parce qu'on a sorti quand même beaucoup de bois, mais il faut savoir qu'on ne passe que tous les douze ans dans ces parcelles.

Douze ans, c’est la norme pour une gestion respectueuse de la nature.

Pendant douze ans, les arbres croissent. Nous allons prélever seulement ce qui pousse pendant ces douze années, pas plus. Le but n'est pas de diminuer la quantité de bois qui est en forêt, c'est vraiment juste de prélever ce que la forêt est capable de produire sur ces 12 ans

Les bucherons partis, il reste énormément de branches et branchages au sol. Et ce n’est pas de la négligence.

Il y a toute une partie de bois que l'on demande de laisser en forêt. Pour fermer des chemins pirates, des chemins qui ne sont pas autorisés.  Beaucoup de bois restent aussi en forêt pour favoriser la biodiversité.

Sur les zones déboisées, on laissera la nature se régénérer ou des plantations seront faites. Quant chemins et sentiers sur lesquels les machines forestières ont creusé sillons et ornières, ils devront être remis en état par l’exploitant.

Une remise en état est obligatoire. L'exploitant a un an et demi pour réaliser sa coupe forestière. À la fin, le, les chemins doivent être absolument remis en état. Il y a un état des lieux avant, un état des lieux après. Si la remise en état n'est pas faite, on peut la faire à ses frais. Une caution bancaire est bloquée pendant toute la durée de l'exploitation.

 

Certaines parcelles ont donc l’air dévastées mais ce n’est que momentané. Pas de quoi vous empêcher d’aller admirer les nombreux tapis de jacinthes prêts à sortir de terre dans le bois de la Houssière. Des jacinthes, rappelle le DNF, que l’on n’arrache pas mais que l’on coupe à raison d’un bouquet maximum par personne.

Recommandations