Beaucoup d’émotion, de retenue et parfois de colère sur les lieux du drame. Triste coïncidence, c’est au complexe sportif d’où étaient partis les Gilles que la cellule de soutien psychologique accueille les témoins et les proches de victimes. A la rue des Canadiens, toute la matinée, les ambulances se sont succédé tandis que les forces de l’ordre établissaient un barrage pour permettre aux secours médicaux et aux enquêteurs d’accomplir leur mission.
Quelques témoins sous le choc ont accepté de parler à notre micro malgré leur tristesse. Cette dame a appris le décès du Gille qui s’était habillé chez elle.
« Il y avait des corps partout. J’ai perdu un Gille qui s’était habillé chez moi. Je ne comprends pas ce qui arrive. »
Un couple sous le choc qui le hall sportif, bouleversé par la mort d’un proche.
« J’ai appris ça sur FB. J’ai perdu un ami qui était également steward comme moi. Je n’ai jamais vu ça de ma vie. Je ne comprends pas, les gens deviennent fous. »
Dans le village, tout le monde semble connaitre une victime ouun témoin du drame. Ceux qui étaient présents sont formels : le drame a été provoqué délibérément.
« En fait, le gars il est carrément rentré dedans. Il a trainé un Gille pendant plusieurs mètres. »
« C’est prémédité, ajoute un témoin. Le gars a appuyé sur l’accélérateur. Ce n’est pas un accident. Les gens valsaient en l’air et il ne s’est jamais arrêté. »
L’enquête nous en dira plus. La voiture a poursuivi sa route rue de Nivelles avant d’être immobilisée à un carrefour.
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