Construction des nouvelles académies et d'un centre sportif, éradication du chancre de l'Hôtel des Remparts ou encore sécurisation de l'ancienne église des Récollets. Des dossiers récurrents lors des assemblées. Le point sur plusieurs d'entre eux.
Le chantier des nouvelles académies qui devraient, à terme, accueillir les 1800 élèves inscrits à l’académie des Beaux-Arts, au conservatoire et à l’institut de promotion sociale est suspendu depuis plusieurs semaines. Objectif, trouver une solution pour préserver les salamandres découvertes sur le site. Avec, sur la table, une proposition d’aménagement des bassins qui les abritent et des mesures particulières portées lors des travaux telles que la désinfection des engins de chantier et des chaussures, explique le bourgmestre, Laurent Devin.
La Ville de Binche a fait une demande de dérogation au DNF. Nous l'avons reçue et nous avons fait une proposition d'aménagement du site. Nous attendons la validation finale pour commencer le chantier.
Le chantier des académies, subsidié, et la construction d’un nouveau centre sportif en attente d’accord de subsides, représentent les deux investissements les plus importants de la législature. Des projets ambitieux, soutenus par la minorité. Le MR-CI s’interroge toutefois sur la capacité financière de la ville à assumer tous ces chantiers de front, précise Frédéric Maghe, conseiller communal.
L'addition des deux projets avoisine les 30 millions d'euros à l'extraordinaire. Ce sont des montant élevés. Il ne sera pas évident de tout réaliser.
L’acte d’acquisition de l’ancien Hôtel des remparts pour un montant de 510.000€ dont 390.000 € de subsides wallons a été validé lors de ce conseil communal. Après démolition du chancre, le site devrait accueillir un projet résidentiel et de nouvelles poches de parking. Un dossier qui avance, donc, contrairement à celui des Récollets, toujours sous sécurisation et dans l’attente de décisions de la justice et du gouvernement wallon.
A noter enfin, le passage des rues du quartier des Archers et de la Montagne en zones de rencontre, dès la fin de l’année. Dans ces rues du centre-ville, récemment rénovées, et dont les aménagements appellent une circulation apaisée, les piétons seront prioritaires et la vitesse sera limitée à 20 km/h.
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