Cécile Loriers, une feluysienne, a très vite été interpellée par ces images de guerre perpétrée en Ukraine. Alors simple spectatrice, elle ressentait le besoin de se rendre utile. Suite à une inscription via une plateforme solidarité, on lui annonce l’arrivée de 5 ukrainiens en provenance de Kharkiv. Cela fait deux semaines que tous cohabitent malgré la barrière de la langue et de la culture. Un réel chamboulement aussi bien pour ces nouveaux arrivants que pour la famille d’accueil.
Cécile, pensait accueillir deux personnes tout au plus. Au final, ces réfugiés ukrainiens, arrivés il y a une quinzaine de jours, sont au nombre de 5, dont deux adultes, belles-sœurs et trois enfants âgés de 3, 10 et 15 ans.

Son toit est suffisamment grand, il suffit juste de jouer des coudes, mais tout se passe pour le mieux.
Jelena et Julia ont fui la guerre laissant derrière elles leur mari, qui n'ont pas quitté leur activité professionnelle. Le téléphone est une bonne manière de s’assurer de leur bien – être et de rester informer.
"Il y en a un des deux qui a un métier essentiel puisqu’il achemine le gaz. Et l’autre qui est transporteur international et qui travaille en Europe."
"Au début, elles voulaient regarder le journal, elles pleuraient alors on a décidé de ne plus le regarder."
"Un ami leur a envoyé un message disant que leur quartier était bombardé, mais apparemment, leur immeuble a été épargné."
Ici et dans un premier temps, c’est google translate qui permettait de casser la barrière de langue. Pas évident, d’autant qu’elles ne parlent que quelques petits mots d’anglais. Mais au fil des jours, on se fait comprendre autrement.
"On dit qu’avec l’anglais on va partout, mais on arrive plus facilement à se faire comprendre avec un sourire."
En attendant, ces enfants déracinés mènent une scolarité normale ou presque, avec une faculté d’adaptation impressionnante.
« Deux d’entre eux vont à l’école ici dans le village. Le plus grand ira à Nivelles. Pour l’instant, il fait du basket ! »
Une nouvelle vie également pour Cécile qui s'adapte à ce changement de vie, elle qui goûte aujourd’hui aux spécialités ukrainiennes.
"On essaye de faire à manger, une fois belge, une fois ukrainien. Je découvre ainsi les spécialités !" "Un enfant m'a demandé via google translate, si l'on pouvait faire des frites, il aime ça."
Un hébergement temporaire avant peut – être de trouver un autre logement. Mais ce qu’ils espèrent, c’est de pouvoir rentrer chez eux, en Ukraine, quand la paix sera revenue.
B. Maton
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