Morlanwelz vient d'obtenir le label "Commune pédestre 2021". Un label attribué par la Région Wallonne. Pas de subsides à la clé. Mais bien la reconnaissance des venelles, sentiers et Ravel pour faire du sport, de la marche ou bien tout simplement, pour se déplacer.
Des venelles, des sentiers et des Ravels, dans l'entité de Morlanwelz, les voies pédestres sont nombreuses. Et elles sont utilisées par joggeurs, des promeneurs, des amateurs de marche nordique ou tout simplement, des personnes qui se déplacent. Raison pour laquelle, la commune vient d'obtenir ce label Commune pédestre, décernée par la région wallonne.
"Il reconnaît que la commune a investi et travaille sa mobilité au niveau pédestre. Notamment au niveau de son maillage entre différents sites. Comme des sites culturels et touristiques" explique François Devillers, échevin de la mobilité à Morlanwelz.
Ce label est aussi la reconnaissance du travail des bénévoles de l'association des sentiers de la haute haine.
"Ils mettent le cœur à l'ouvrage quand il s'agit de déblayer et d'entretenir. Surtout, ils ont créé le circuit des trois villages. Cela permet de se balader sur les trois anciennes communes de l'entité, Mont Saint-Aldegonde, Carnières et Morlanwelz, sans quasi emprunter les voiries publiques" argumente François Devillers.
Pas d'investissement spécifique pour obtenir ce label "commune pédestre" mais bien un plan de mobilité qui prévoit l'utilisation de ces voies lentes.
"C'est inscrit dans le plan de mobilité. Il va falloir investir davantage pour recréer des petits axes de liaison. Notamment pour permettre au citoyen de pouvoir circuler à pied en utilisant des raccourcis comme les venelles et les sentiers. Ce n'est jamais évident à mettre en place. Ce sont des projets à long terme. Un plan de mobilité ne se fait pas dans l'année ou dans les trois ans. C'est un plan de mobilité qui s'étale sur dix ans" conclu François Devillers.
Trente communes de Wallonie ont obtenu ce label "commune pédestre". Cette plaque sera posée sur la façade de la toute récente maison du tourisme.
D. Colette