Le Musée de la Mine et du Développement Durable, de Bois-du-Luc, est reconnu au titre de patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 10 ans. Cette reconnaissance, partagée avec les sites wallons du Grand Hornu, du Bois du Cazier et de Blegny Mine, sera célébrée dans les prochaines semaines par de nombreuses activités qui seront détaillées ce dimanche sur le plateau de l’invité de la semaine. Lors de l’enregistrement de cette émission, ce vendredi matin, la directrice Chloé Pirson a confirmé au micro de Michel Bellefontaine quelques bonnes nouvelles au niveau des subsides régionaux, indispensables à la préservation et au développement du site.
Bois-du-Luc est un site exceptionnel car il constitue un ensemble de bâtiments préservés rappelant l’histoire minière de la région. Pour beaucoup, depuis la fermeture de la mine en 1973, ce village, unique en Europe, n’a jamais été considéré à sa véritable valeur par les politiques en charge du patrimoine. Victime sans doute du sous-régionalisme, ses différents responsables luttent sans relâche pour que les moyens de son déploiement soient accordés. En cette année anniversaire de la reconnaissance UNESCO, il semble que les vents soient désormais plus porteurs.
Prudente, Chloé Pirson, directrice du MMDD, ne confirme aucun chiffre mais il semble acquis que les subsides de la Wallonie seront accrus. Ils permettront de rencontrer les nouvelles missions de maintenance du site et de procéder à des engagements de personnel bien utiles.
Dans quelques semaines, soit au terme du bail emphytéotique, la Wallonie deviendra propriétaire des lieux via son Agence Wallonne du Patrimoine. Elle cèdera la gestion quotidienne à l’asbl Musée de la Mine et du Développement Durable. Un changement de statut qui s’accompagnera de nouveaux moyens.
Sachez encore que des subsides européens du FEDER seront demandés pour Bois-du-Luc par la Ville de La Louvière qui communiquera mardi à ce sujet.
Michel Bellefontaine