Qui a dit qu’on pouvait tout faire à la bibliothèque ? Les bibliothécaires et les usagers évidemment, car au-delà des livres, de la lecture, des auteurs, on peut aussi écouter, jouer et même tricoter. Oui, tricoter et c’est justement à l’atelier tricot qu’une de nos équipes s’est rendue pour en savoir plus. Voici notre séquence Alabibli, Nathalie Roland, Charles Sauvage
Tricoter avec des mots, c’est exactement cela qui vous attend si vous choisissez l’atelier tricot à la bibliothèque Centrale provinciale de La Louvière. L’une tricote et guide les participantes, l’autre lit. Ces deux animatrices font bien autre chose évidemment et aucune des deux n’est championne des aiguilles, mais elles mènent l’atelier en partageant puisque c’est le principe.
Une animatrice : "Ce qui est gai c'est qu'on apprend en même temps. finalement ces ateliers là ça permet d'échanger et ce n'est pas parce qu'on est animatrice qu'on ne peut pas apprendre."
L'autre animatrice : "On les propose dans tout le Hainaut. On a chaque fois des publics très différents. Parfois des jeunes, des petits à partir de 8 ans."
Néanmoins, il faut le souligner, la lecture reste le fil rouge de cet atelier.
"Il y a des ateliers one shot, et là, il faut emprunter le livre pour connaître la suite de l'histoire. A l'inverse, on peut faire des ateliers qui se répètent dans le temps et là, les gens reviennent avec le même tricot et s'il y a moyen on peut aller jusqu'au bout de l'histoire."
"Ici j'ai pris un livre d'une auteure belge. Le héros principal est un commissaire qui a arrêté de fumer et depuis, il tricote pour passer ses nerfs."
A La Louvière, l’atelier ne devrait renfiler les points qu’en octobre, il ne tient qu’aux participantes et même aux participants de le faire vivre, car il est bien entendu qu’on peut se réunir sans les animatrices. Le troisième lieu de vie pour reprendre le slogan cher aux bibliothèques. Nathalie voudrait aller encore plus loin.
"On a collecté de la laine et on en a eu beaucoup plus que ce qu'on espérait. De la laine de grande qualité. Chacun peut se donner un peu de temps à lui-même pour se faire du bien et en même temps donner du temps aux autres en fabriquant quelque chose dont les gens ont besoin."
L’atelier tricot solidaire, pourquoi pas ? L’idée est lancée en tout cas.