La portion de la RN57, reliant Enghien à La Louvière, traversant l’entité d’Ecaussinnes a déjà connu son lot d’accidents, dont certains mortels. Le dernier en date a coûté la vie à un quinquagénaire. Un phénomène qui avait poussé le député François Desquesnes (cdH) à réagir. Le Sonégien avait interpellé le ministre au sujet de la dangerosité de cette nationale. Selon Philippe Henry, la configuration des lieux est en adéquation avec la fonctionnalité de la voirie.
Le 19 janvier dernier, le député wallon interpellait le ministre des Infrastructures et de la Mobilité, l’Ecolo Philippe Henry au sujet de la RN57, cet important axe routier qui traverse les communes de La Louvière, Soignies, Braine-le-Comte et Le Rœulx avant de partir vers Ghislenghien et Lessines.
Selon le député, on y déplorait trop d’accidents.
« Cette route existe depuis une quinzaine d’années. Elle est donc relativement neuve. À mon sens, il serait bon de réévaluer la signalisation et le marquage sur base de l’accidentologie avec pour objectif de déterminer à quels endroits les dépassements peuvent être effectués dans des conditions optimales de sécurité. »
Mais comme l'explique nos confrères de Sudinfo, le ministre des Infrastructures publiques et de la Mobilité, Philippe Henry en conclut que la N57 n’est pas particulièrement un axe dangereux. Cette conclusion se base sur une communication avec les acteurs de terrain.
« Mon administration est régulièrement en contact avec la zone de police de la Haute Senne, et il résulte de ces échanges que la N57 n’est pas particulièrement accidentogène. »
Dans sa réponse, Philippe Henry, précise que dès sa construction, la RN57 a été conçue et reprise comme route pour automobiles favorisant ainsi une fonctionnalité de trafic de transit par rapport à celle de desserte locale et ce, dans toute sa traversée de la Zone de Police de la Haute Senne, soit du rond-point A501 côté La Louvière jusqu’au rond-point « Pierre Bleue » chaussée de Lessines.
SudInfo relatait cet accident, survenu le 18 décembre dernier. Un père de famille âgé de 52 ans perdait la vie au cours d’un accident tragique. Le conducteur d’un camion qui venait, quant à lui, de Soignies n’a pas pu l’éviter.
François Desquesnes souhaitait également que la Commission Provinciale de Sécurité, examine la possibilité d’aménager des bandes d’arrêt d’urgence. Organisée par la direction territoriale, la Commission Provinciale de Sécurité Routière (CPSR) regroupe une série d'interlocuteurs qui vont rechercher ensemble la solution la mieux adaptée, pour un problème de sécurité routière sur le réseau régional et qui nécessite un avis collectif : carrefour problématique, éclairage, traversée piétonne, virage dangereux, abords d'école...
A Ecaussinnes, le chef de file du groupe d’opposition Sébastien Deschamps avait demandé d’inscrire un point complémentaire à l’ordre du jour du Conseil communal de ce lundi 24 janvier. « Nous souhaitons d’abord obtenir les statistiques. »
Le ministre en conclut qu’au vu de ces statistiques, une commission provinciale de sécurité routière ne permettrait pas de trouver de solution à ces accidents. « La configuration des lieux semble en adéquation avec la fonctionnalité de la voirie », souligne-t-il.
B. Maton
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