Neufvilles : projet de recyclage de béton sur le site du Clypot

par

AVC-ACT-093441

Lancer la lecture
Mettre en pause
Mettre en pause
Lancer la lecture
Début de la vidéo
Avancer (10 Secondes)
live
Activer le son
Niveau du volume
Activer les sous-titres
Sélection de langue
Sélectionner la qualité de la vidéo
Afficher en mode plein écran
Quitter le mode plein écran

A Neufvilles, la Compagnie des Ciments belges produit 660.000 tonnes de granulats par an et souhaite y développer une activité complémentaire de recyclage de béton. Le permis est demandé mais l'initiative inquiète certains riverains.

C'est au cœur de l'activité existante de la carrière du Clypot,  que la Compagnie des Ciments belges entend installer son unité de recyclage de béton, à raison de 60.000 tonnes traitées par an. 
Un projet qui entre dans la volonté de développement de l'économie circulaire au sein de l'entreprise, explique le directeur granulats.

CCB dispose de centrales à béton en Belgique.Il est très compliqué de livrer exactement ce que le client demande. Donc nous avons toujours des restes. Ces restes seront récupérés sous forme de galettes qui vont durcir. Ici, elles seront traitées par une opération de concassage puis de criblage.

Un matériau réutilisé, par la suite, dans des centrales à béton. Courant avril, le projet a été présenté au public au cours d'une réunion d'infirmation. Une étape en vue de l'octroi de l'extension du permis unique délivré en 2016. Les promoteurs ont pu y constater l'inquiétude de riverains à propos de questions concrètes telles que le bruit, la poussière, le charroi ou encore la pollution générée par le recyclage du béton. Des points sur lesquels le responsable environnement de CCB, Loïc Perros, se veut rassurant.
 

Pour le bruit, cette machine est déjà existante dans le cadre de notre permis. Donc on va associer une nouvelle activité qui va être complémentaire de notre activité actuelle,  à raison de deux jours par mois, donc 24 jours sur l'année. En ce qui concerne la poussière, nous sommes sur un concassage et non un broyage, Les matières sont nettement plus grandes. Nous avons des moyens d'abattements et de mesures qui existent. L'arrosage des pistes, la pulvérisation, la brumisation des matériaux. Et, enfin, la sensibilisation des chauffeurs pour le bâchage et le lavage de roues. 
 

Quant au charroi, il n'excèdera pas le volume  de 950.000 tonnes déjà autorisé par le permis d'environnement actuel. Autant d'arguments qui n'ont pas convaincu les plus réfractaires, signataires d'une pétition contre le projet.
 
Aujourd'hui l'enquête publique est terminée et la demande de permis suit son cours. La réponse est attendue d'ici le dernier trimestre 2025. 
 


Sur le même sujet

Recommandations