Les décisions du codeco sont largement suivies par le secteur Horeca dont les activités dépendent. En fin de matinée, à Binche, les cafetiers attendent un signal d’assouplissement et des modalités claires de la part de la Ville. Le carnaval qui aura lieu dans un mois est au centre de leurs préoccupations de même que pour les mateurs de tradition.
Le sujet qui fâche est parfois éclipsé diplomatiquement par les tenanciers que l’on peut sentir irrités par la situation et les contradictions. Une foire sur la Grand-Place de Binche et puis, le silence des festivités carnavalesques réduites à des tambours sur le marché.
« Vous espérez un feu vert ? Pour le printemps ? Oui, on l’attend avec impatience, pour le printemps en tout cas » Frédérich Brauer, tenancier « Le Rusby »
« On croise les doigts pour que cela puisse se faire » David Baras, tenancier « La Chamade » et « Le Central »
« On est en attente des nouvelles directives du codeco dans le sens que on espère qu’on pourra ouvrir plus tard avec le nouveau variant » Espère Pascal Lecomte, « Le Diapason »
L’espérance pour un vrai carnaval est bien présente tout en se posant la question de la gestion des mesures sanitaires avec leurs hypothèses. Les buvettes dehors et si il pleut des clients à abriter, des contrôles à l’entrée de la ville, voire des non-vaccinés qui doivent rester chez eux.
« On parle du contrôle, covid-save -ticket. Je ne s ais pas comment cela peut être réalisé. Ca me paraît être deux éléments importants. » Frédérich Brauer, tenancier « Le Rusby »
« Je pense qu’on devra travailler à l’extérieur ce sont des bruits qu’on a entendu. Maintenant tant qu’on n’a pas eu de discussion avec la Ville de a à z du comment faire, je pense que c’est difficile. Maintenant moi je croise les doigts en tant que tamboureur et tenancier de cafés, j’aimerais bien qu’on le fasse. » David Baras, tenancier « La Chamade » et « Le Central »
Un carnaval morcelé ne semble pas pour le moment obtenir l’adhésion alors que dans d’autres pays, la tendance est d’assouplir les règles pour les rassemblements.
« Ici avec les soumonces, c’est déjà foutu. On espère qu’il y aurait un carnaval plus ou moins correct, dans le sens, qu’on peut entendre : le mardi- Gras, prise de Gilles et puis on fait un petit tour d’honneur, je n’appelle pas ça un rondeau. On fait le rondeau et puis les gilles rentrent à midi. Faire un carnaval comme cela, cela ne sert à rien. » Pascal Lecomte « Le Diapason »
Le carnaval de Binche est un étendard pour la Ville. Au hasard nous avons croisés deux touristes d’un jour. Ils sont aussi tentés par la liesse de la tradition.
« Je pense que c’est très important pour les gens dans la région. Surtout pour le secteur HORECA parce que ils ont déjà souffert énormément de la pandémie donc cela fait deux ans et donc il est temps de vivre tout simplement je pense. » « C’est un secteur que vous connaissez bien ? » « j’’ai travaillé dans ce secteur en Irlande une dizaine d’années et donc je connais bien le secteur et je sais que c’est difficile. » Conclut Nurea Andernach , touriste d’un jour à Binche.
M.De Backer
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