Depuis plus d'un an les employés des TEC wallons sont soumis, comme beaucoup, au télétravail. Ce qu’ils déplorent aujourd’hui, ce sont leurs conditions de travail qui seraient inadaptées. Ils sont en grève ces 6 et 7 avril. La CSC Services publics s’est exprimée à travers un communiqué.
« Dans le cadre du télétravail, l’employeur est tenu d’offrir à son personnel les mêmes conditions de travail que ce soit en matière de logistique ou d’horaire que lors des prestations en présentiel. Pour ce qui est du TEC, ils se disent loin du compte. Hormis la mise à disposition d'un PC portable et d'un accès VPN, rien n'a été mis en place pour faciliter cette nouvelle forme de travail. »
« Les frais d'internet, de téléphone, de chauffage, d'électricité, les aménagements d'un poste de travail au domicile, les frais d'impressions reste à charge des travailleurs. »
« Là où le personnel preste huit heures en présentiel, en télétravail l’employeur ne prend en compte que 7H36, moyenne journalière pour un ETP. La charge de travail ne serait pas revue à la baisse, en ce qui concerne un certain nombre d’employés. Malgré cela, depuis plus d'un an, les employés ont continué à travailler sans relâche. Que ce soit pour assurer le paiement de l'ensemble du personnel, direction comprise, que ce soit simplement pour permettre à l'entreprise de continuer son activité essentielle pour la population, les employés ont tous répondu présents, même au plus fort de la pandémie. »
« Aujourd'hui nous demandons une régularisation de cette situation et une reconnaissance de notre travail quotidien. Après l'échec de la conciliation avec notre employeur, nous avons décidé de déposer un préavis de grève pour les journées du 6 et 7 avril 2021. Ne voulant pas pénaliser des personnes extérieures à notre conflit, les tâches essentielles seront assurées. Toutefois, certains chauffeurs ayant choisi de nous soutenir, le risque de perturbation sur le réseau n'est pas à exclure. »
Rédaction web