Terrible accident survenu hier après-midi en plein centre de La Louvière, mobilisant pompiers police et SMUR et qui a fait deux blessés graves. Fort heureusement, ce qui aurait pu être vrai, n’est en réalité qu’une reconstitution à laquelle ont assisté plus d’une centaine de rhétos. Une manière de mettre des images sur des mots puisque c’est au terme d’une conférence débat sur la vitesse qu’ils ont pu assister à cette initiative originale.
Un grave accident impliquant plusieurs usagers de la route, vient de se produire aux abords de la Place Communale. Une voiture est sur le flanc, un véhicule vient de percuter une trottinette électrique blessant une jeune fille, projetée au sol.
« J’ai paniqué lorsque j’ai vu la dame au sol, mon frère s’est fâché, on s’est pris la tête avec tout ça. Un policier est intervenu, et ça s’est mal passé et mon frère a été arrêté » nous explique Christine Genost dans son rôle de ‘simulante’.
S’il s’agit ici d’une reconstitution, cela fait malheureusement partie du quotidien de ces équipes comme la désincarcération de cette conductrice inconsciente dans son véhicule.
« Lors des interventions, on a des protocoles à respecter, on se concentre sur l’intervention. Ensuite nous débriefons du type d’intervention avec toutes les équipes présentes. Mais ensuite, peuvent remonter certaines émotions» précise le Docteur Schmitt, urgentiste au CHU Tivoli.
Des images chocs, une simulation plus que réaliste, pour ces élèves de rhéto qui ne s’attendaient pas du tout à cela. Venus assister à une conférence débat autour du thème de la vitesse.
« C’est choquant, on est pas habitués à cela »
« Je vois que les pompiers font bien leur travail, j’espère que la victime va pouvoir être sauvée »
Parmi ces intervenants, une maman qui a perdu son fils dans un accident de la route, des pompiers, arrivés les premiers sur les lieux du drame de Strépy, ils sont policiers, médecins et sensibilisent grâce à leurs témoignages.
Vous étiez les premiers intervenants sur les lieux du drame de Strépy, comment gérer cela émotionnellement ? : « C’est difficile personnellement et professionnellement mais on est soutenus par la cellule de crise, par nos collègues » nous explique Guillaume Legrand, sapeur-pompier.
Une initiative de la Police Locale de La Louvière qui s’adresse ici aux conducteurs de demain, à de jeunes adultes qui ont leur permis depuis peu et qui se retrouvent très souvent impliqués dans un accident en revenant d’une soirée un peu trop arrosée.
« On contrôle la vitesse à l’aide de radar, on mesure la vitesse des engins qui dépassent les 50km/h. Pour les engins de déplacement, il y a l’arrivée de draisiennes électriques qui sont pas autorisées mais nous en avons saisi plusieurs. » Inspecteur Gilles Dubois.
Difficile pour ces jeunes de ne pas penser aux événements qui se sont produits dans la région en mars dernier mais dont l’enquête est toujours en cours.
B. Maton