Quelles sont les suites de cet incendie qui a touché, vendredi dernier (10 juin), l'église des Récollets à Binche. L'enquête est en cours mais l'hypothèse criminelle se confirme de plus en plus. Samedi matin, des membres de l'Asbl Historia ont visité l'intérieur de l'édifice.
Samedi matin (11 juin), la communauté HISTORIA, Asbl qui milite pour la protection du patrimoine, s’est rendue sur place. En l’église des Récollets / ils ont pu accéder, avec l’accord du capitaine des pompiers, ils ont pu accéder au-dessus de la voûte ainsi qu’à l’intérieur de l’édifice.
Premier constat, communique l’Asbl HISTORIA dans un communiqué : « le bâtiment n’a pas bougé même si la charpente a complètement été calcinée. La voûte a encaissé le poids de la charpente".
Deuxième constat : les dégâts à l’intérieur sont minimes, la suie n’a pas atteint les divers tissus ornementaux et les boiseries sculptées. L’ancienne église est encore à sec. Ce qui n’est pas le cas du bâtiment jouxtant les Récollets.
Historia est particulièrement attristée de cette perte patrimoniale. L’église des Récollets faisant partie de l’identité de la population.
L’expert judiciaire s’est aussi rendu sur place samedi matin. La thèse de l’incendie criminel est renforcée. Quatre départ de feu ayant été constaté.
Comme nous l’ont confirmé les autorités communales le jour de l’incendie, le lieu servait de squat. Les images des caméras de vidéo surveillances situées dans le quartier seront minutieusement analysée.
Une société spécialisée procède à une étude de la stabilité du bâtiment. Sur base de celle-ci, les autorités envisageront les mesures à prendre.
Denis Colette