À Soignies, difficile d’imaginer la Simpélourd sans son célèbre lapin aux pruneaux. Ce plat mijoté fait partie du folklore local et réunit chaque année les habitants autour de la table.
Ce samedi matin à Soignies, impossible de passer à côté de la bonne odeur qui sort des cuisines. Depuis hier, Delphine Plancq fait mijoter son lapin aux pruneaux, un plat qu’elle prépare chaque année pour la Simpélourd, la grande fête folklorique de la ville. "C’est la tradition d’un plat de fête. Comme les Sonégiens célèbrent la Simpélourd depuis de nombreuses années, le lapin aux pruneaux, c’est devenu un incontournable", explique-t-elle.
Originaire de Soignies, Delphine perpétue une recette qu’elle connaît depuis l’enfance. “Quand j’étais petite, on allait chez ma gardienne, le cortège passait devant chez elle et on mangeait du lapin aux pruneaux. C’est une tradition qui me tient à cœur.”
Dans sa cuisine, la recette se prépare à l’ancienne : des cuisses dorées au beurre, des oignons, du thym, du laurier et un ingrédient secret — le temps. “Il faut que ça cuise tout doucement pour être bien mijoté. Moi, je le fais à la bière brune d’abbaye, certains au vin. Et je mets une pointe de moutarde pour lier la sauce.”
Dans les cuisines comme dans les rues, la Simpélourd se savoure. Le lapin aux pruneaux rassemble les Sonégiens autour d’un même parfum de fête — un goût de tradition qui, année après année, continue de réchauffer Soignies.
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