Le 22 août, une anomalie était détectée sur le bac n°2 et par mesure de sécurité, il avait été mis à l’arrêt.
Ce vendredi, les travaux de réparation aux rails et aux galets se terminaient. L’arrêt aura donc duré moins de 12 jours.
Le bac n°2 est à l’arrêt depuis le 22 août, un peu plus d’un mois après avoir été remis en service pour remplacer son jumeau, dont une porte s’était effondrée.
Depuis une dizaine de jours, les équipes sont à pied d’œuvre pour remédier aux vibrations qui apparaissaient lors des translations. En cause : l’usure des galets du bac et des rails sur lesquels ils roulent. Les explications de Philippe Dullier, ingénieur au SPW Mobilité et Infrastructures.
« A chaque fois qu'il y a un éclat dans un galet ou une amorce de rupture, on doit agir assez vite, donc on le remplace par un galet neuf. Au niveau des rails, il y a des usures anormales, des fissures qui se déclarent, donc on remplace des tronçons de rails entiers. Ici on a remplacé deux fois 50 mètres au minimum, mais il y en a encore un peu à l'aval à faire. »
Cette avarie arrive pratiquement au moment même où commence un important de rénovation complète des rails et des galets. Un chantier d’ampleur puisqu’on compte 236 galets par bac plus 208 pour son contrepoids.
« Deux gros chantiers sont en cours pour le bac un et le bac deux, d'environ 30 mois par bac, d'environ 40 millions d'euros pour chaque bac. L'ensemble des galets et des rails seront remplacés et on travaillera aussi sur les essieux. Et donc, pendant tout ce délai, on va devoir monitorer de manière accrue le bac en fonction et remplacer au fur et à mesure, avec peut être des adaptations d'horaires de navigation, peut être des travaux à faire le dimanche ou la nuit en fonction pour garantir une navigation maximale. »
Chaque galet supporte un poids de 25 t. Afin de mieux répartir la charge et assurer une plus grande stabilité, leur dimension a été adaptée.
« Les galets vont être remplacés par des galets plus imposants, c'est à dire plus larges, avec des rails type « pont roulant » qui seront plus larges aussi, qui pourront assumer plus de charges d'appui. »
On travaillera donc 30 mois sur un bac puis 30 mois sur le second, ce qui porte à 5 ans le délais pour que les deux bacs puissent fonctionner. En attendant, les bateliers se réjouiront de voir l’un d’eux remis en service ce samedi à 6 heures.