Le secteur de la petite enfance a manifesté aujourd’hui dans les rues de Bruxelles. Ce matin, ils étaient une trentaine à prendre le train. L’objectif : faire entendre leur voix.
8h30. Gare de La Louvière Sud. Elles sont une trentaine à attendre le train direction Bruxelles. Aujourd’hui, le secteur de la petite enfance veut se faire entendre face à des conditions de travail qui deviennent de plus en plus compliquées.
"Les filles se mettent en maladie parce qu'elles n'arrivent plus à suivre. Le travail est de plus en plus chargé. On n'arrive plus à s'occuper des enfants correctement. Ça devient du travail à la chaine."
Parmi les personnes présentent : des puéricultrices avec plus de 30 ans de carrières, mais aussi des jeunes qui viennent tout juste de commencer leur parcours professionnel. Laura a 19 ans. Elle est inquiète pour son avenir.
"Ce qui me fait très peur, c'est de devoir s'occuper des enfants alors que le personnel est réduit."
Manque de personnel, détérioration des conditions de travail, perte de sens du métier : les craintes du secteur sont nombreuses.
"Elles ne peuvent plus faire le métier qu'elles aiment. Ce sont les enfants qui en pâtissent. On veut mettre en avant ces difficultés."
L’objectif de cette manifestation : faire entendre leur voix et tenter de faire changer les choses.
"Il faut demander des refinancements. Il faut aller chercher des subsides. On veut le rappeler au gouvernement."
C’est devant le cabinet de la ministre de l’enfance de la Fédération Wallonie-Bruxelles que les manifestants se rendent avec l’espoir d’être enfin entendu.
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