C’est une petite révolution dans le monde du transport fluvial, les 4 ports wallons, dont le PACO, vont fusionner. L’objectif du gouvernement wallon est de donner plus de visibilité à ces infrastructures appelées à se développer.
Le PACO, port autonome du Centre et de l’Ouest, comme les ports fluviaux de Charleroi, Namur et Liège, seront bientôt regroupés dans une seule structure. Le gouvernement wallon veut leur donner plus de visibilité et d’efficacité. Aujourd’hui, les ports wallons sont des nains à l’échelle européenne. Ensemble, remarque François Desquesnes, ministre régional de la Mobilité et de l’Infrastructure, ils constitueraient le 30ème port en Europe, ports fluviaux et maritimes confondus.
Aujourd'hui, il y a quatre entités, quatre services publics qui sont sur le territoire wallon. Il n'y en aura plus qu'un seul à l'avenir, donc un seul conseil administration au lieu de quatre. Cela permet évidemment de mutualiser les moyens et d'être plus efficace. L'objectif, c'est d'augmenter la force de frappe commerciale et économique des infrastructures liées à la voie d'eau en Wallonie.
La Région croit fermement au développement du transport fluvial. Aujourd’hui, il envoie sur l’eau l’équivalent d’à peu près un million de camion par an. La fusion permettra de valoriser les futurs investissements.
On va investir 300 millions pour améliorer la voie d'eau. Il faut aussi que sur l'aspect de commercialisation, leur action soit dopée pour leur permettre d’être plus forts. L'Union fait la force.
La fusion, assure le ministre, n’entrainera pas de pertes d’emplois. Il faut dire que les ports autonomes ne gèrent pas les chargements et déchargements mais cèdent des concessions aux entreprises. Ils n’emploient qu’une quarantaine de personnes.
Le projet de fusion n’est que lancé. Il devrait aboutir, estime le ministre, dans deux ans.
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