C’est une des conséquences des sanctions prises contre la Russie : NLMK ne pourra plus importer de brames russes à partir de 2028. Le sidérurgiste espère les produire à La Louvière dans une aciérie électrique. Une information du journal L’Echo.
Les brames, ce sont ces poutres d’acier à partir desquelles sont produites des tôles, pour l’industrie automobile par exemple. NLMK Belgique appartient à 51% à un industriel russe et à 49% à la Région wallonne. NLMK importe ses brames de Russie. Le sidérurgiste bénéficie actuellement d’une dérogation aux sanctions européennes et peut toujours se fournir en brames russes, ce qui ne sera sans doute plus possible à partir de 2028.
Il faut donc développer d’ici 2028 un plan B pour sauver les 1200 emplois de La Louvière, Clabecq et Manage.
Selon nos confrères de L’Echo, ce plan de sauvetage passerait par la construction d’une aciérie électrique qui recyclerait de la ferraille grâce à de l’électricité verte.
NLMK que nous avons sollicité a publié un bref communiqué ne dévoilant aucune information sur ce projet.
NLMK étudie la possibilité de développer en interne une production d’acier à faibles émissions. NLMK travaille activement sur de nouvelles chaines d’approvisionnement afin de sécuriser des solutions alternatives.
Mais le quotidien économique souligne que ce projet répondrait au souhait de l’Europe de produire de l’acier décarboné et qu’il entre dans les plans de réindustrialisation de la Wallonie. NLMK pourrait dès lors bénéficier de financements européen, fédéral belge et wallon. Mais rien n’est encore acquis, précise L’Echo.
Si le projet d’aciérie électrique devait se concrétiser, il créerait 300 emplois directs et 800 indirects, tout en préservant ceux existants actuellement.
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