Les frelons asiatiques, c’est la hantise des apiculteurs. Et depuis quelques années, les pompiers n’interviennent plus systématiquement pour les détruire. Certains d’entre eux vont même jusqu’à financer eux-mêmes leur destruction.
Les apiculteurs restent discrets sur leurs emplacements mais dans la campagne horrutoise, il y aurait une trentaine de ruches, placées à l’écart des regards indiscrets et surtout des voleurs. Mais la plus grande menace, ce sont les frelons asiatiques. Les apiculteurs, comme Stéphane Herremans, traquent inlassablement leurs nids, passant l’été le nez en l’air dans leurs déplacements.
On fait très attention à tout ce qui est environnement et on essaye de repérer le nid de frelons le plus tôt possible pour les éradiquer et pour éviter la pression sur nos colonies et sur la biodiversité en général.
L’apiculteur a repéré ce beau nid chez un particulier et a donné l’alerte. Il peut héberger 2000 spécimens qui vont ensuite générer d’autres nids. Stéphane Herremans a fait appel à David Deblander, un exterminateur agréé. La combinaison s’impose : les bestioles peuvent se montrer agressives. L’opération ne prendra que quelques minutes.
C'est une technique habituelle pour le frelon asiatique. Ici, j'ai une perche télescopique qui peut atteindre 30 mètres. Donc je prends la perche et je vais piquer au milieu du nid avec une aiguille avec des trous sur le côté et j'injecte la poudre qui est diffusée à l’intérieur.
Quant aux frelons qui étaient en balade lors de l’intervention, ils ne seront pas épargnés. Leur instinct les conduira dans le nid toxique.
Les frelons qui n'étaient pas au nid pour l'instant vont revenir au nid initial et ils seront contaminés au contact de la poudre. Normalement, au bout de deux ou trois jours maximum, il ne doit plus rien y avoir.
Les apiculteurs attirent l’attention des particuliers, ils leur recommandent de se promener eux aussi le nez en l’air dans leur jardin et de les contacter en cas de découverte.
Ca ne dérange pas trop les gens quand le nid c'est assez loin de chez eux. Ils ne voient pas trop l'utilité de le détruire, regrette l’apiculteur horrutois. Et voilà le problème ! Il m’arrive quelquefois de payer moi-même la destruction d'un nid.
Mais pour protéger nos abeilles, la première action est de bricoler : un piège efficace se construit facilement et les tutos ne manquent pas sur la toile.
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