La ville de Braine-le-Comte organisait hier soir une séance d'informations sur le biomonitoring des PFAS suite à l’annonce d’une erreur de sous-estimation des résultats des prises de sang. Cette rencontre était l’occasion pour les citoyens d’obtenir quelques réponses et de les informer qu’ils auront la possibilité de réaliser de nouvelles analyses.
147 brainois sur 152 s’étant fait tester sur leur taux de PFAS dans le sang ont reçu des résultats sous-estimés. En effet, une erreur technique de la part du laboratoire a faussé les résultats.
"Les PFAS se dosent dans le sérum qui est une partie qui compose le sang. Quand on a beaucoup d'échantillons on ne peut pas toujours directement analyser tous les échantillons donc on les congèle.
Ici le problème c'est qu'on les a congelés sans avoir d'abord prélevé le sérum pour le congeler à part " explique Ingrid Ruthy, chargée de projets en Environnement-Santé à l'ISSeP.
Ces citoyens pourraient donc avoir un taux supérieur à celui qu’on leur a annoncé. Il leur est conseillé de rencontrer leur médecin généraliste et de procéder à un nouveau test de biomonitoring.
L’eau de distribution a été signalée polluée par les PFAS, cependant, l’origine exacte de ce problème n’a toujours pas été identifiée.
"On cherche encore les origines. Elle pourrait être industrielles, liées aux pesticides, à l'utilisations des mousses d'incendie, etc. Il y a beaucoup d'hypothèses", explique Yves Coppieters, ministre wallon de la Santé et de l'Environnement (Les Engagés).
En attendant que l’investigation apporte des réponses claires, des solutions ont été envisagées pour espérer une diminution des PFAS.
"Pour l'année 2025, nous avons un projet qui se concrétise maintenant. Les études ont bien avancé pour modifier la ressource qui alimente Ronquières et se passer de l'alimentation d'eau de nos collègues de Vivaqua. Nous allons créer des liaisons avec un réseau voisin qui est alimenté par notre station d'Ecaussinnes", explique Guy Lanuit, directeur de l'exploitation à la SWDE.
Ce projet permettrait à Ronquières de disposer d'une eau sans PFAS.
« On doit limiter l’utilisation de ce type de produit. On peut le faire au niveau de la région wallonne et espérer, à un moment donné que ces polluants éternels diminuent en concentration dans l’environnement. » selon le ministre wallon de la Santé et de l’Environnement Yves Coppieters (Les Engagés).
On peut espérer un taux nul de PFAS dans l’eau de distribution selon le Ministre mais pour cela, il faut mettre en place des technologies telles que les filtres à charbon. Cela est de la responsabilité des distributeurs de filtrer un maximum ces polluants dit-il.
Concernant de potentielles indemnisations, elles pourraient être possibles s’il est prouvé qu’il y a un rapport entre des problèmes de santé et une exposition aux PFAS. Les échantillons seront eux encore analysés par le même laboratoire puisque le problème a été identifié et des balises ont été posées.
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