Les caméras de surveillance vont fleurir dans les prochains mois à Braine-le-Comte. Le conseil communal a approuvé ce lundi soir un plan d’extension de 50 nouvelles caméras.
50 caméras, c’est le vaste programme d’extension du réseau de surveillance qui a été présenté par le Collège communal. 50 caméras qui seront installées progressivement jusqu’en 2030.
La volonté, rappelle le premier échevin Léandre Huart est de renforcer la sécurité, améliorer la propreté et lutter contre les incivilités.
Un premier budget de 100.000 euros permettra d’installer les 8 premières et de renforcer la capacité de stockage.
Dans l’opposition, la PS Angélique Maucq annonce que son groupe soutient la pose de nouvelles caméras.
La sécurité, le respect de la vie privée ne sont pas incompatibles. Ils doivent aller de pair avec transparence, éthique et évaluation. Notre groupe soutient donc cette extension, mais restera attentif à la cohérence globale, à la maîtrise des coûts et au respect de nos valeurs.
Chez Ecolo, c’est non, notamment parce qu’il y a une crainte de dérive. 100.000 euros, c’est gigantesque et l’argent qu’on met là, on ne le met pas ailleurs, jugent les Verts.
On ne dit pas du tout que les caméras ne servent à rien, assure Flore Diesbecq Lacroix. Mais 50 caméras pour une commune comme la nôtre, on trouve que c'est franchement excessif, surtout sans évaluation claire de celles qu'on a déjà installées. Aujourd'hui, on parle de 50 caméras, mais demain, où mettons-nous la limite ? 100 caméras, 200 caméras ? On entre en fait petit à petit dans une logique de surveillance généralisée, sans réel débat sur les implications à long terme.
Dans les rangs de la majorité, on se veut rassurant. Les caméras de surveillance vont améliorer la sécurité et la propreté.
La première prévention, c'est la famille, c'est l'éducation. Mais lorsque la prévention ne suffit pas, il faut être peut-être sévère et la sanction juste doit arriver, estime Patrice Naldi d’Ensemble.
Je comprends qu'on se méfie des dérives, ajoute le libéral Pierre-Yves Hubaut, mais on ne peut pas ne pas poursuivre cette logique de permettre de retrouver des auteurs lorsque c'est nécessaire. Ce n'est pas un contrôle a priori, c'est un contrôle a posteriori.
La première phase prévoit 9 nouvelles caméras qui seront placées notamment au parc du cimetière, aux bulles à verre du Marouset, au rond-point Alix de Namur, au carrefour de la rue des Digues et de la rue de Bruxelles.
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