Boucle du Hainaut : après des rencontres avec Elia, la désillusion pour Revolht

par

Boucle du Hainaut : après des rencontres avec Elia, la désillusion pour Revolht

Ces dernières semaines, Revolht a régulièrement rencontré Elia pour aborder le fameux dossier de la Boucle du Hainaut. Ce jeudi 19 juin, l'ASBL organisait une assemblée générale pour dévoiler les conclusions décevantes de ces réunions.

Depuis de nombreux mois, c'est silence radio de la part de Revolht. Mais, ce jeudi, une assemblée générale de l’ASBL a eu lieu à la maison communale de Lens. Environ 90 personnes étaient au rendez-vous pour en savoir plus sur les 6 rencontres programmées en 19 semaines entre Elia, gestionnaire du réseau de transport belge, et Revolht. Depuis décembre, aucune information ne filtre de ces réunions. 
 
Malheureusement pour eux, les nouvelles ne sont pas bonnes, même si les négociations avaient bien débuté. "Nous étions contents de nous retrouver autour de la même table car la situation était au point mort depuis cinq ans. À la demande du Ministre wallon des Infrastructures, François Desquesnes (Les Engagés), nous avons relancé les échanges qui ont d'abord été cordiaux. Nous avons commencé en évoquant les besoins de transport pour la Boucle du Hainaut", explique Marie Reman, porte-parole et administratrice de Revolht.
 
C'est à partir de ce moment que les choses se sont corsées. "Notre première solution technique par rapport au transport a été refusée par Elia. Notre équipe technique l'a donc améliorée et Elia a finalement donné son feu vert sur papier. Durant la dernière réunion, nous nous attendions logiquement à un dialogue constructif qui s'est au final soldé par une désillusion. Elia ne veut plus de notre idée. Nous revenons au point de départ d'il y a cinq ans où les négociations n'avançaient pas", continue-t-elle. 

Des citoyens déçus

Le goût était également amer pour la foule présente à l'assemblée générale. "Évidemment, ils étaient très déçus. Ils espéraient que le Père Noël passe. Mais, malheureusement, le miracle ne s'est pas produit. Désormais, on attend la suite. Si le projet d'Elia est accepté, on se fera entendre", affirme Marie Reman. Les équipes de Revolht ont travaillé de manière acharnée, ce qui ne paiera peut-être pas. "C'est dur à encaisser. Ces rencontres représentent plus de 200 heures de travail pour les équipes concernées".  
 


Sur le même sujet

Recommandations