La Ville de Binche a annoncé qu'il n'y aurait pas de Spinaciennes cette année. Au cœur de cette décision, un conflit entre le petit domaine d'Épinois et la Ville. L'organisation a tenté de trouver une solution. En vain.
Pas de spinaciennes cette année. La Ville de Binche a annoncé sa décision ce jeudi. L’événement était organisé depuis 3 ans sur le petit domaine d’Épinois. Mais la Ville a refusé une quatrième édition sur le site cette année. La faute à diverses infractions. "Des plaintes de riverains ont été exprimées lors d'événements sur ce site. Notamment l'année passée durant les Spinaciennes pour des troubles à l'ordre public et des stationnements anarchiques. La zone de police a dû intervenir à de nombreuses reprises", annonce Guillaume Somers, directeur général de la Ville de Binche.
Une version que conteste formellement l’organisateur. "Il y a en effet eu un accrochage à quatre heures du matin. Mais les Spinaciennes fermaient leurs portes à 20h. Si les gens traînent chez des amis pour un barbecue, nous ne sommes pas responsables", rétorque Jean-Paul Dechamps, organisateur des fêtes médiévales.
Mais selon la ville de Binche, d’autres problèmes juridiques existent bel et bien. "L'exploitation du site a suscité des contestations de la part des riverains. Ils ont d'ailleurs saisi la justice de paix et l'exploitant a été condamné", précise Guillaume Somers.
Pas de solution
Non, pour le petit domaine d’Épinois. L’organisateur se tourne donc vers un autre endroit situé environ un km plus loin, à proximité de la rue Zulmar Hecq. Mais encore une fois, la ville de Binche s’y oppose. "C'est un terrain agricole en zone résidentielle. Il est peu équipé, il n'y a pas de possibilité de stationnement. Le dossier n'était pas compatible avec la vocation du quartier et sa tranquillité", affirme le directeur général.
Une fois de plus, l’organisateur n’est pas d’accord avec les arguments avancés par la ville. Selon lui, "les résidents étaient contents que les Spinaciennes se fassent dans le quartier".
Après ce revers, Jean-Paul Dechamps compte bien revenir l’année prochaine avec un dossier mieux préparé. Il espère que la Ville acceptera cette fois la tenue des fêtes médiévales.
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