Les ADS abordent la Nationale 3 avec humilité mais détermination. Après une préparation intense et un retour symbolique dans leur salle historique, les Louviérois misent sur l’unité du groupe pour relever le défi.
Pour les ADS, cette rentrée a un goût de retour aux sources. La salle Willy Jaucquet, théâtre de nombreux exploits passés, accueille les joueurs en cette fin de préparation. Un moment symbolique, mais pas idéal au vu des conditions. “On s’entraîne ici, dans une salle plus petite que celles qu’on affrontera en championnat cette saison”, explique Alessio De Pauli, joueur du club.
Un constat que partage Stéphane Couteau, entraîneur des ADS : “J’ai passé toute ma carrière dans cette salle. Ce n’est pas plus mal de revenir ici, mais on ne peut pas tout travailler comme dans l’autre salle. Je le savais et j’ai adapté ma préparation en fonction”, dit-il.
Un stage intense pour lancer la saison
Pour bien lancer cette saison en Nationale 3, l’équipe est partie en stage dans les Ardennes. “On a fait quatre jours sur place, avec 15 heures d’entraînement, plus un match de préparation le dimanche. C’était super, toutes les équipes n’ont pas cette chance”, raconte Alessio De Pauli.
“C’était un super stage, avec une très bonne ambiance. On s’est retrouvés dans un lieu idéal. Entraînements matin et après-midi, séances de musculation… ça nous a fait beaucoup de bien”, ajoute Eliot Couteau, joueur et fils de l’entraîneur.
Mais malgré cette bonne dynamique, le club reste modeste dans ses ambitions. “L’objectif est clair : se maintenir. On commence à l’extérieur pour éviter les imprévus liés aux travaux. On a voulu éviter les reports de dernière minute”, précise Stéphane Couteau.
Une division exigeante et de nouveaux repères
Pour beaucoup de joueurs, cette division est une première. “Pour les trois quarts d’entre nous, c’est une découverte. Il faut prouver qu’on mérite d’y être, et comprendre le travail que ça demande”, souligne Eliot Couteau.
En Nationale 3, il faudra aussi s’adapter à un niveau de jeu plus élevé, souvent marqué par de longs déplacements dans le nord du pays. “Chez les équipes flamandes, le service est bien plus puissant. La réception va être essentielle pour nous”, ajoute-t-il.
Son père et coach complète : “Le niveau de service est clairement différent. Il faut qu’on améliore notre qualité de réception, c’est un de nos points faibles. Mais sur le reste — taille, bloc — on pourra rivaliser.”
Avec une seule recrue pendant l’intersaison, les ADS miseront surtout sur leur principal atout : la cohésion. Premier rendez-vous le 14 septembre, avec un déplacement à Lède.
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