Volley-Ball : rencontre avec Léa Delhelle (Tchalou)

 
Dans l'univers du volley-ball belge, Léa Delhelle fait partie de ces jeunes talents qui grimpent les échelons avec détermination. Libéro du Tchalou Volley, qui évolue en Ligue A, elle partage avec enthousiasme son parcours, entre ambition sportive et engagement académique.
 
Un équilibre entre études et sport de haut niveau
 
Déterminée et passionnée, Léa Delhelle a récemment achevé sa rhétorique et a choisi de poursuivre des études d'institutrice. Un choix mûrement réfléchi, qui lui permet de concilier son projet professionnel et son engagement dans le volley de haut niveau.

J'ai commencé mes études d'instit cette année. Je les suis à mon sens pour pouvoir continuer le volley en LIGA. En dehors de l'école, j'adore passer du temps avec mes amis. C'est vraiment mon deuxième hobby, parce que le volley me prend un temps énorme. Si je n'ai pas cet équilibre, ça me bloque.

Une vocation découverte par hasard
 
Si le volley est aujourd'hui une évidence pour Léa, ce n'était pourtant pas son premier choix de sport.

Au départ, je voulais faire du tennis. Mais un soir, mon papa m'a proposé d'aller voir un entraînement de volley à Chapelle. J'y suis allée et j'ai tout de suite accroché. J'ai adoré et j'ai dit : 'Papa, c'est ça que je veux faire'. Depuis mes six ans, je n'ai plus quitté ce sport.

Une ascension progressive jusqu'à l'équipe première
 
Léa Delhelle a gravi les échelons patiemment, d'abord au sein de la deuxième équipe du club avant d'intégrer la Ligue A.
 

J'ai évolué avec la deuxième équipe tout au long de ma jeunesse et, depuis trois ans maintenant, je suis en Liga. Un entraîneur m'a dit un jour : 'Léa, je vais te proposer de venir avec moi en Liga'. C'était pour être deuxième libéro, une étape essentielle avant de devenir titulaire.

Les ambitions pour la saison en cours
 
Le Tchalou Volley réalise une saison prometteuse et vise haut. Léa Delhelle espère que les échecs passés serviront de tremplin pour la victoire.

Nous avons perdu notre premier match des play-offs, mais je vois ça comme une erreur de parcours. La saison dernière, nous étions très proches de la première place. Cette année, j'espère qu'on y arrivera. On travaille depuis août, sans relâche. On mérite cette place.

Un avenir en Belgique, entre volley et éducation
 
Et après ? Certains joueurs rêvent d'expériences à l'étranger, mais pour Léa, l'ancrage belge est essentiel.

J'aime beaucoup ma vie en Belgique. J'aime mes amis, mes études, et je suis passionnée par l'enseignement. L'étranger n'est pas une priorité pour moi. Mon objectif, c'est d'être titulaire en Liga à Tchalou, et ce serait déjà un très beau résultat.