R.U.S. Binche: les formateurs en grève toute la semaine

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La situation est tendue à la R.U.S. Binche. Les coordinateurs et formateurs de l'école de jeunes sont en grève. Dans un communiqué officiel, la direction du club regrette la tournure des évènements et affirme faire le nécessaire pour régler la situation

Un malaise persistant

Stephan Jumet, coordinateur des U12-U17, dénonce une situation qui, selon lui, ne cesse d'empirer :

"Il n’y a plus de dialogue, il y a des retards de paiement. Les choses ne changent pas d'année en année. On ne peut plus mettre les choses en place et ce club, malheureusement, avec le gros potentiel qu'on a, risque de faire du surplace."

Geoffrey Dumont, entraîneur des U16, partage ce sentiment d’impuissance :

"On a eu une réunion en août qui nous a apaisés car les promesses étaient belles : plus de soucis, des paiements à temps. Et effectivement, les deux ou trois premiers mois, tout était respecté. Mais depuis décembre, plus rien. Aujourd'hui, on s'interroge : quand tout va-t-il rentrer dans l'ordre ? Ce problème touche tout le club, du formateur aux joueurs de l'équipe première."

Une action qui pénalise les jeunes

Cette grève a bien sûr des conséquences directes sur les jeunes joueurs, privés d'entraînements. Une situation que les formateurs déplorent, tout en affirmant n'avoir pas d'autre choix pour se faire entendre.

"Il n'y aura pas d'entraînements annoncés toute la semaine. Les parents ont été informés et certains commencent à s'organiser pour manifester leur soutien."
"Nous ne voulons pas mettre les jeunes en difficulté, mais il faut que cette action permette de faire bouger les choses."

Une direction silencieuse mais confiante

Interpellé à plusieurs reprises, le président de la RUS Binche, Damien Schena, n'a pas souhaité répondre aux questions pour le moment. Cependant, un communiqué a été publié sur la page Facebook officielle du club.

Dans ce message, la direction reconnaît l'existence de difficultés mais assure que la situation est sous contrôle et qu'elle travaille à une régularisation rapide. Elle regrette également la grève et le refus de dialogue, estimant que cette démarche ne fait qu'envenimer les tensions.

Un avenir incertain

Si les revendications des formateurs sont légitimes, la situation actuelle pourrait avoir des répercussions importantes sur la dynamique du club. Une chose est certaine : ni les éducateurs ni la direction n'ont intérêt à ce que ce conflit s'éternise. Reste à voir si un terrain d'entente pourra être trouvé dans les prochains jours.


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