À quelques kilomètres à peine du site du Ronquières Festival, certains logements s’apprêtent à accueillir des festivaliers tout le week-end. Une alternative au camping, pour profiter de l’événement tout en restant au calme, à deux pas des concerts.
Pas besoin de planter une tente pour vivre le festival… Certains dormiront ce week-end tout simplement… sur l’eau.
À seulement deux kilomètres du festival, une péniche amarrée sur le canal accueille plusieurs festivaliers pour le week-end. "Mieux vaut y aller à pied car c'est parfois compliqué de se garer", explique Jocelyne Dubray, propriétaire de la péniche. "C'est dans les champs et la météo n'est pas toujours au rendez-vous."
Deux logements y sont proposés : un loft déjà occupé par des techniciens et un studio réservé dès ce jeudi par une famille.
"Il s’agit d’un studio tout à fait indépendant, comme un petit appartement", détaille Jocelyne Dubray. "C’est très cosy. C’est ce qui fait son charme, c’est l’habitation des anciens mariniers."
La péniche offre une alternative calme et originale, tout en restant suffisamment proche pour rejoindre les concerts à pied ou en voiture.
Des chambres d’hôte très demandées
À Écaussinnes, à six kilomètres du festival, les chambres d’hôte de Nathalie accueillent, elles aussi, des festivaliers chaque année. Ici, les réservations partent dès l’annonce de la programmation.
"Dès que le festival est annoncé, les dates et les artistes publiés, j’ai des appels et des réservations dans les 48 heures", raconte Nathalie Marchand. "Les gens réservent tout de suite leurs chambres via les plateformes."
Une expérience confortable, même sous la pluie
Si certains rejoignent le site en voiture, d'autres préfèrent marcher ou venir à vélo, évitant ainsi les aléas de la circulation et les parkings boueux.
"Il y en a qui sont allés en voiture mais qui sont revenus à pied parce que leur voiture était embourbée", se souvient Nathalie Marchand.
Malgré les souvenirs boueux de l’édition 2023, les hôtes gardent le sourire. "On s’est dit : 'demain, on va retrouver la maison dans un état pas possible'", confie Nathalie Marchand. "Mais en fait non. Les festivaliers étaient très propres. Ils ont tous déposé leurs chaussures pleines de boue dans le hall. C’était vraiment un tapis de chaussures ! Mais les chambres étaient en ordre, ils avaient juste besoin d’une bonne douche, et ils étaient très heureux."
Une autre façon de vivre le festival
Loin des tentes et des matelas gonflables, ces hébergements offrent une expérience différente du festival, entre confort et proximité. Et les propriétaires, eux aussi, vivent l’événement à leur manière, en accueillant chaque année une nouvelle vague de festivaliers.
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