Le lundi de Pentecôte est la journée phare de l'année à Soignies. Après le Grand Tour Saint-Vincent, la procession historique débute. De nombreux figurants la composent. Parmi eux, les cavaliers. Focus sur ce groupe à part entière.
Des chevaux dans une cour de récréation. Ce n’est pas courant. Mais la raison en vaut la peine. Voici les cavaliers qui participent à la procession. Un privilège pas donné à tout le monde. "Les cavaliers doivent savoir tenir leur monture. Les chevaux doivent faire au moins 1m45 au garrot", explique Amandine Ferain, responsable de vestiaire.
Johan est cavalier. Il perpétue la tradition familiale. Le rôle qu’il joue appartient à sa famille depuis de nombreuses années. "Cela fait plus de 20 ans que je prends part à la procession. Le rôle de Maximilien d'Autriche est dans la famille depuis 1967. C'est une tradition", confie-t-il.
La pression, ça le connaît. Pourtant, il reste toujours sur ses gardes. "Il y a toujours un petit stress. On est face à une foule. On ne sait pas comment les gens et le cheval vont réagir", avoue Johan.
Victoria-Jade est également cavalière à la procession depuis 4 ans. De son côté, elle est plutôt sereine. "Je ne m'en fais pas. Si on est préparé, il n'y a pas de souci".
Les deux cavaliers sont donc déguisés pour l’occasion. Chacun gère son costume à sa façon. "En général, je monte facilement à cheval. Ici, j'ai besoin d'un escabeau", admet le cavalier. "Personnellement, j'ai juste une cape. Je ne me plains pas", sourit Victoria-Jade.
Les chevaux sont prêts. Les cavaliers aussi. Dès 10h15, ils quittent les lieux. Direction la procession. Pas le droit d’être en retard pour l’événement de l’année à Soignies.
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