La semaine passée, le ministre Coppieters a recommandé d’éviter de consommer des œufs et des légumes cultivés dans les zones impactées par les PFAS. Cette sortie a suscité des réactions différentes auprès des citoyens concernés comme à Ecaussinnes.
PFAS dans le Centre : rappel de précaution et réactions citoyennes partagées
Le ministre wallon de la Santé et de l’Environnement, Yves Coppieters, a récemment ravivé les recommandations de 2023 appelant à éviter la consommation d’œufs et de végétaux cultivés dans les zones contaminées par les substances per- et polyfluoroalkylées, plus connues sous le nom de PFAS. Ce rappel, qui s’inscrit dans une logique de précaution, vise à protéger la population en attendant les résultats des analyses en cours.
Une mesure de précaution, pas une nouvelle interdiction
Aucune nouvelle donnée n’a encore été révélée concernant la concentration de PFAS dans les sols concernés. Le ministre a cependant décidé de jouer la carte de la prudence, notamment dans des communes comme Écaussinnes, où des soupçons de contamination subsistent. Les analyses de sols et les campagnes de biomonitoring viennent à peine de commencer et devraient se poursuivre selon des protocoles propres à chaque territoire.
Des citoyens partagés entre prudence et incompréhension
Sur le terrain, la recommandation suscite des réactions variées. Certains saluent l’attitude du gouvernement :
« Il vaut mieux prévenir les gens. Et puis ça doit être contrôlé normalement. Cette histoire-là, ce n'est pas quelque chose qu'il faut négliger. »
D'autres s'inquiètent pour les producteurs locaux :
« C'est un peu dommage de mettre la pression comme ça sur les producteurs locaux, alors qu’ils font de leur mieux. Manger des légumes de son potager, est-ce que c'est moins bon que ceux de grande surface ? »
Certains citoyens continuent de faire confiance aux initiatives individuelles :
« On prend justement ici à Écaussinnes des œufs d’un voisin qui a fait analyser son sol et utilise l’eau de pluie. Donc on fait confiance. »
Analyses à venir et communication à suivre
Les prochaines étapes seront cruciales pour comprendre l’ampleur de la contamination. Des prélèvements de sol seront réalisés dans les zones dites prioritaires, selon des protocoles spécifiques. Les citoyens seront informés localement par les autorités communales, et les décisions futures dépendront des résultats de ces analyses.
En attendant, les autorités insistent : il ne s’agit pas d’interdire, mais bien de rappeler un principe de précaution. Une manière de protéger la santé publique tout en garantissant la transparence du processus.
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