
Dans deux mois, cela fera trois ans que la route nationale qui traverse le village est coupée. En 2021 de fortes pluies entrainaient un effondrement de la voirie. Depuis, des déviations ont été mises en place au grand désespoir des riverains mais les travaux de réparation n’ont toujours pas débuté !
Des pluies diluviennes, un ruisseau qui déborde et la route qui commence à s’effondrer sous un trou karstique. Elle sera complètement engloutie quelques heures plus tard.
Des riverains mécontents
Des déviations avaient été mises en place pour absorber le trafic de la nationale 524 Soignies-Lens. Elles empruntent deux chemins. Des routes de campagnes qui n’avaient pas vocation d’accueillir une telle circulation. Vitesse, danger, sens uniques pris à contre-sens, vibrations, un calvaire que dénoncent les riverains.
Des travaux qui ne débutent pas
La question qui hante les riverains et qui mobilise les élus sonégiens depuis cet effondrement est de savoir pourquoi il faut attendre aussi longtemps pour entamer les travaux.
Il y a entre autres le nombre d’intervenants : la Région wallonne pour la route, la SWE et le SPGE pour les conduites d’eau, la province pour une partie du ruisseau des Prés à Rabise et la commune pour une autre partie. Autant d’acteurs qui ont dû se concerter.
Une promesse non tenue
Le 11 mars 2024, le Ministre Philippe Henry (Ecolo) promettait un calendrier des travaux selon lequel l’avis de marché public serait publié pour la mi-avril et le marché attribué pour mi-août. Cela à condition que les (3) riverains et propriétaires acceptent la convention permettant au SPW d’intervenir sur les parcelles concernées. Le Ministre a finalement annoncé que toutes les parties prenantes avaient signé la convention. Cette promesse faite par le Ministre Philippe Henry de publier pour la mi-avril l’avis de marché de la réparation de la N524 n’aurait pas été tenue selon le député François Desquesnes (Les Engagés).
La route peut être rouverte en 2026
Nouvelle incertitude toutefois, le dossier doit encore franchir l’étape de l’avis de l’Inspection des Finances dans une période de fin de législature fortement chargée en dossiers. Suivront ensuite les délais de procédure de marchés publics qui seront de minimum 4 mois. Un délai trop long pour espérer des travaux en 2024, conclut le député sonégien. Dans la meilleure hypothèse, le chantier commencerait au printemps 2025 et si tout se passe bien la route rouvrirait en 2026.
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