La mobilité dans les villes est une préoccupation. A La Louvière, la majorité communale précédente avait lancé un test de six mois pour concilier la circulation routière et la vie des habitants de Bouvy. Une démarche qui n'ira pas à son terme.
Depuis novembre dernier, un nouveau plan de mobilité est en test dans le quartier de Bouvy. Une phase qui devait s’étendre sur six mois. Mais, à peine arrivée à mi-chemin, les conclusions semblent sans appel. Que ce soit du côté des riverains ou des services communaux, on dit stop. L’objectif de réduction du nombre de voitures qui empruntent la zone résidentielle entraine trop de confusion de circulation et de désagréments sur les axes principaux, dont le carrefour de l’Olive. C'est ce que confirme l'échevin de la Mobilité, Olivier Destrebecq.
Il y a beaucoup d'impacts négatifs à l'extérieur du quartier et les problèmes de mobilité sont amplifiés. Dans ce quartier spécifique, nous allons continuer de mettre des mécanismes en place afin d'assurer et la sécurité et la fluidité.
Ils sont encore à l'étude au niveau du service de mobilité et de la police.
Avec la dispersion de la circulation plutôt que la concentration du flux, c’est donc un retour vers la situation initiale qui sera instaurée dès le 14 février.
Il y a des dispositifs qui seront placés, il y a une signalétique qui sera renforcée. Notamment pour indiquer la nouvelle voirie qui contourne la bibliothèque Gazomètre et qui permet à l'automobiliste d'aller directement vers Saint-Vaast, sans devoir franchir le carrefour de l'Olive, L'idée est de répartir le trafic sur un maximum de voiries et non pas de le concentrer.
Olivier Destrebecq ajoute que la mixité modes de déplacements est un enjeu essentiel. Si la voiture reste nécessaire pour de nombreuses personnes, de nouveaux investissements seront consentis pour poursuivre le développement du réseau de mobilité douce.
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