Dans le cadre de la semaine d'éducation aux médias, une dizaine de jeunes Ecaussinnois ont eu l'opportunité de réaliser leur propre film. En effet, la Maison des Jeunes de la Cité de l'Amour proposait un atelier spécifique dont l'objet était le 7e art. Découvrir les coulisses de ce dernier mais aussi et surtout réaliser un véritable film. Effervescence garantie dans les studios de la Movie Factory où se sont glissés Audrey Decroës et Thomas Jadin.
La semaine d'éducation aux médias s'est achevée en beauté du côté d'Ecaussinnes avec un atelier étonnant : proposer aux jeunes la possibilité de réaliser un véritable film de A à Z. La proposition était à peine lancée que les jeunes y répondaient avec enthousiasme.
« Ici, dans une aire où il y a énormément de médias, énormément d'informations, pouvoir se mettre en scène sur ce genre de thématiques et découvrir le dessous des décors. C'est une expérience assez chouette et ils ont l'air de bien s'y mettre d'ailleurs » explique Théo Deprit, animateur à la MJ d’Ecaussinnes.
En effet, après une petite introduction théorique, place à l'action. Les cinéastes en herbe ont du pain sur la planche. Ils ont choisi de recréer le film ‘Charlie et la chocolaterie’ selon la technique appelée en suédé.
« D’après ce que j'ai compris ce matin, c'est essayer de faire un film connu en plus court et avec les moyens du bord et beaucoup de cartons. On a d'abord choisi le film, puis, après on a décomposé en étapes, puis on a choisi les personnages et maintenant on fait les costumes. En gros, on fonctionne avec les moyens du bord, on fait des trucs en carton et tout et on se déguise avec ce qu'on a et on fait les personnages et les scènes clés du film » présentent trois jeunes participants à l’atelier.
Bien sûr, une voix off, des bruitages et le moment du tournage proprement dit. Une seule prise pour un plan séquence en travelling arrière. Le vocabulaire cinématographique n'a plus aucun secret pour l'équipe du film. Silence, ça tourne.
« Tout ça, en plus, on n'a que 3 h pour le faire, donc on leur met une forme de pression, mais qui est liée à l'industrie du cinéma. On sait qu'on travaille comme ça et donc on est à chaque fois très étonné du résultat et même très souvent, surtout par leur créativité et leurs compétences artistiques et techniques » conclut Benoît Lalieux, chargé de projet Education aux médias.
Extrait du film
Une nouvelle version de Charlie et la chocolaterie qui vaut le détour. Tim Burton et autres Steven Spielberg n'ont qu'à bien se tenir. La relève est assurée.