Braine-le-Comte : une nouvelle caserne mais pas les 50 caméras

par

Les caméras de sécurité, la nouvelle caserne des pompiers et l’implantation de supermarchés ont été évoquées lors du dernier conseil communal. Un conseil où n’absolument pas été évoquée l’enquête dont fait l’objet le bourgmestre Maxime Daye.

Comme si de rien n’était… ou respect absolu de la présomption d’innocence, personne jeudi n’avait souhaité aborder, même en demandant un point d’urgence, les informations parues dans la presse sur les rumeurs concernant le député-bourgmestre.  

Une caserne à 11 millions

Le point a été fait sur les finances de la zone de secours Hainaut Centre. Le bourgmestre a confirmé que le projet de construction d’une nouvelle caserne à Soignies à proximité de la RN 57 était toujours d’actualité. Coût 11 millions d’euros. Il précise que les subsides provinciaux et régionaux ont permis de réduire la contribution de Braine de 810.000 à 570.000 euros. Il regrette que la zone n’ait pas profité de ces aides pour réduire la cotisation des communaux. D’autant plus que deux villages de Braine, Hennuyères et Ronquières, seront couverts par la zone du Brabant wallon.

Moins de caméras que prévu

Malgré un budget de 100.000 euros, on ne pourra pas installer 50 nouvelles caméras de surveillance comme espéré. En effet, en fonction du type de caméra, de sa définition, de son raccordement à la fibre, le prix varie fortement. Leurs emplacements seront définis en concertation avec la zone de police, les agents constatateurs et le politique.

Les grandes surfaces au cas par cas

Ecolo se demandait si le Collège communal avait l’intention de bloquer les futures demandes d’installation de moyenne surface sur le territoire de Braine. Réponse de l’échevin du développement économique : toute demande sera examinée au cas par cas mais il ne faut pas oublier que ces commerces créent de l’emploi de proximité et permettent de répondre aux besoins variés de la population toute en évitant l’évasion commerciale vers les autres communes.

Livre en retard : les amendes doublent

L’opposition PS-Ecolo a voté contre une augmentation des frais de retard pour le retour des libres empruntés à la bibliothèque, ils passent de 40 cents par semaine à 1 euros. L’opposition estime que ce surcoût va pénaliser l’accès à la lecture publique et pénalisera les familles précarisées. La majorité lui rétorque que rendre un livre – ou un jeu- à temps, c’est permettre à une autre personne de l’emprunter et que tout retour hors délais signalé n’entraine pas de sanction.

Recommandations