Si vous êtes à la recherche d’un bus, d’un camion poubelle ou d’un tractopelle, il y a peut-être des bonnes affaires à faire du côté de Braine-le-Comte. La Ville va mettre en vente une quarantaine de véhicules. Mais autant le savoir, l’acheteur ne devra pas être trop regardant sur leur état.
Voitures de service, tracteurs, camions multi-usages, camions poubelle, camionnettes, on trouve de tout dans les entrepôts communaux. Le dernier conseil communal a décidé de faire un nettoyage par le vide : tous ces véhicules sont déclassés et mis en vente.
« On a un petit marché public pour désigner une société qui va nous accompagner dans cette vente parce que nous, on n'en a pas le temps, précise le bourgmestre Maxime Daye. D'autre part, il faut que le conseil communal arrête la liste des véhicules que l'on souhaite déclasser. Donc il faut qu'il marque son accord, ce qu'il a fait à l'unanimité. Et puis ensuite, il faut espérer avoir un petit produit de cette vente de véhicules. »
Certains de ces véhicules ont largement dépassé le quart de siècle et sont usés jusqu’à la corde. Le calcul a été vite fait : remplacer un engin de cet âge est plus intéressant que de le faire fonctionner avec des bouts de ficelles.
Dans le lot mis en vente, se trouvent 11 véhicules saisis. Leur vente ne peut se faire qu’à certaines conditions.
« C’est, par exemple, un véhicule qui a été abandonné sur un parking ou dans une rue. On a régulièrement des plaintes de citoyens. Une enquête de police se fait. C'est la ville qui doit saisir le véhicule et la personne qui en est t le propriétaire a six mois pour se déclarer. Si elle ne se déclare pas, on a l'autorisation de se dessaisir, donc de déclasser aussi ce véhicule. »
Et attention le propriétaire pourra réclamer pendant 5 ans le fruit de la vente du véhicule qu’il avait pourtant abandonné.
Pas plus que la Ville, il ne pourra espérer faire une bonne affaire avec le produit de la vente.
« Ce sont des petites sommes de 500 € par-ci, 200 € par-là pour des pièces détachées. Et donc on espère nous ici surtout s'en défaire. C'est plus une problématique de stock, d'assurances aussi, d'immatriculation… Et donc on espère avoir quelques centaines d'euros de cette vente. Mais ce n'est pas spécialement l'argent qui compte dans cette affaire. »
L’avantage de la vente de ces véhicules et engins communaux, c’est qu’elle fait de la place pour les flambants neufs qui les remplaceront.
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