Dimanche, c'était jour de soumonces à Binche. Mais le matin, c'était surtout la répétition de batterie des trouilles Guenouilles. Au Café le Central, ils se sont remis aux airs qui feront vibrer le lundi 24 février, jour de la trouille de Nouilles.
Quelques heures avant les soumonces en batterie à Binche, les airs bien connus du Carnaval s’entendaient déjà dans le Centre de Binche. Au Café le Central, c’était en effet la première répétition en batterie et en musique des Trouilles Guenouilles.
Une première pour synchroniser tous ces musiciens d’un jour, comme nous l'explique Xavier Hacardiaux.
"C'est une bande de copains. On se retrouve chaque année. C'est un amusement avant tout de chose. Cette sortie entre potes et cette implication le lundi, on aime ça."
16 musiciens, sept tamboureurs et une grosse caisse, il faudra bien ça pour faire vibrer les rues de Binche le 24 février. Avant que la plupart ne repassent de l’autre côté le jour du mardi gras. Car ces musiciens des Trouilles Gueunouilles sont quasiment tous des Gilles et non des musiciens habitués des sorties carnavalesques. Une telle répétition est donc la bienvenue pour tout le monde.
"Ce sont des bénévole, des acharnés, des amoureux du folklore", s'exclame Vincent Wadowski. "Chacun a sa façon de jouer. Il faut donc s’accorder."
Répéter dans un café, cela peut sembler exigu mais pourtant l'intérêt est bien réel, autre que celui d’être proche du ravitaillement.
"C'est effectivement le but de répéter dans un café, à l’intérieur", explique Vincent. "On fait vivre le commerce. L’acoustique, le rendu, c'est plus gai que dans une maison ou un garage."
Une petite matinée a donc suffi à rappeler à tout le monde les airs du Carnaval. Même si aux Trouilles Guenouilles, c’est la tradition, ils joueront aussi des airs interdits.
"Evidemment, on joue les airs traditionnels jusqu'à un certain moment. Jusqu'aux ruelles, aux alentours de 22h30. Et à ce moment-là, on reprend les airs dits interdits."
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