Binche: Les huîtres, un produit phare du carnaval

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Moment incontournable du mardi gras, le petit déjeuner aux huîtres est une tradition immuable. Pour les fournisseurs, le carnaval représente un chiffre important. Nous avons suivi les livraisons d’un professionnel vendredi.

 
Bien connue à Binche pour ses produits de bouche de grande qualité, l'entreprise "Paris Brussels Gastronomy" vend des huîtres depuis de nombreuses années. Toutefois, ce n'est que depuis trois ans qu'elle approvisionne plusieurs établissements binchois pendant le carnaval, un marché qui fonctionne très bien.

Une demande en hausse constante

"Ici, on est à 5500 ou 6000 huîtres, à peu près. Je pense qu'on augmente en permanence la quantité d'année en année. On fournit les 'Paysans', la société des 'Paysans' qui font leur grand déjeuner sur la Grand-Place, la 'Renaissance', le 'Karmeliet', le restaurant 'L'Industrie' et la 'Ferme du Pin', qui ouvre un restaurant éphémère pendant tout le carnaval."

Une volonté de soutenir les acteurs locaux

"C'est un commerçant de la région, un fournisseur de la région, et du coup, on préfère mettre des partenaires locaux en avant plutôt que prendre chez un grossiste. C'est aussi plus simple de travailler avec quelqu'un de proche, avec qui on peut avoir un contact direct."

Qualité et fraîcheur avant tout

"Nous, on est importateur de Thalassa, une huître naturelle. Celle qu'on propose pour le carnaval est une pleine mer. Les gens préfèrent la numéro 3 ou la numéro 4, un peu plus petite, ce qui correspond bien à l'esprit de la fête. C'est de la creuse, car par tradition, on mange plutôt de la creuse pendant le carnaval."

Un engagement personnel dans le folklore binchois

"On est Binchou, c'est comme ça. Quand on peut travailler dans le cadre du carnaval et apporter sa pierre à l'édifice du folklore, c'est d'autant plus valorisant. Le carnaval, c'est un plus et du travail en plus. Nous aussi, on doit se préparer : on a un Gille qui part de la maison, donc c'est aussi des repas, des invités et des ramassages. On est débordés, mais c'est un plaisir."


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